Constantinople
sur Eric Christ au format (889 Ko)
Contient : echelle (3), échelle (2)(...) La littérature religieuse : La période de répit qui sépare la crise monophysite de la crise monothélite voit fleurir la littérature ascétique, genre appelé à un grand avenir à Byzance. Jean Climaque (525 env.-605), dans L'Echelledu paradis , enseigne à ses moines du Sinaï l'impassibilité par la méditation de la mort; Jean Moschos (550 env. (...)
L'iconographie mariale connaît, en particulier, un grand développement: au cycle apocryphe de l'enfance de Marie s'ajoutent l'illustration de l'hymne acathiste (composé au VIe siècle en l'honneur de la Vierge) et la représentation des prototypes de Marie et l'Incarnation dans l'Ancien Testament (échellede Jacob, porte close d'Ezéchiel, buisson ardent de Moïse, etc.) correspondant aux lectures des Prophètes pour les différentes fêtes mariales. (...)
L'élégance du dessin et le raffinement des couleurs s'y allient à l'expression d'une spiritualité profonde (Miracle de saint Michel à Chonae etEchellecéleste de Jean Climaque, au Sinaï). La dernière phase, plus maniériste, de la peinture à l'époque des Comnènes est également représentée par un chef-d'oeuvre: L'Annonciation du Sinaï, remarquable par sa technique raffinée, l'élégance des figures et leur richesse émotionnelle. (...)
), florilège attribué à saint Jean Damascène, qui regroupe une iconographie aux sources multiples, L'Echellecéleste de Jean Climaque, traité de discipline monastique, ou Le Roman de Barlaam et Joasaph , adaptation à l'usage chrétien de la biographie de Bouddha, tous textes illustrés de cycles détaillés. (...)
En dépit de la prépondérance des carrières de Proconnèse et de Constantinople, dont la production était exportée à une grandeéchelle(cargaison naufragée de tous les éléments préfabriqués d'une église trouvée au large de Marzamemi, en Sicile), d'autres carrières de marbre blanc (Attique, Phrygie) ou de couleur (Thessalie, Carystos, Carie) produisaient en abondance des sculptures comparables. (...)Les Byzantins usaient ordinairement, pour désigner la capitale de leur Empire, de trois termes qui correspondent à son origine, à son rôle dans la vie politique, à sa suprématie économique et culturelle: ils l'appelaient soit la «ville de Constantin » (Kynstantinoupoliv), soit la «nouvelle Rome », soit la «reine des villes» (ou simplement la «reine», c basiliv). De fait, aucune nation peut-être n'a donné plus d'importance à sa capitale, et cette particularité explique bien des traits remarquables ...