Constantinople
sur Eric Christ au format (889 Ko)
Contient : instruments (2)(...) Un tableau exhaustif de la littérature byzantine n'est pas encore possible: les études philologiques sont fort en retard sur les études historiques. La difficulté de la langue, l'absence d'instrumentsde travail, le grand nombre de textes inédits, mal édités ou difficilement accessibles attirent peu les hellénistes, trop exclusivement formés au grec classique. (...)
La richesse des matériaux, le raffinement des formes et les effets de polychromie reflètent les goûts des classes supérieures de la société, qui aimaient s'entourer de ces objets précieux et les utilisaient commeinstrumentsefficaces de propagande. Réalisés à la gloire de Dieu et du donateur, ils constituaient des présents officiels tout indiqués pour les hauts dignitaires, mais aussi pour les papes ou les princes « barbares ». (...)Les Byzantins usaient ordinairement, pour désigner la capitale de leur Empire, de trois termes qui correspondent à son origine, à son rôle dans la vie politique, à sa suprématie économique et culturelle: ils l'appelaient soit la «ville de Constantin » (Kynstantinoupoliv), soit la «nouvelle Rome », soit la «reine des villes» (ou simplement la «reine», c basiliv). De fait, aucune nation peut-être n'a donné plus d'importance à sa capitale, et cette particularité explique bien des traits remarquables ...