Constantinople
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Contient : marchés (3)(...) Les monuments Constantinople, capitale politique et religieuse, grand centre commerçant, se distinguait par le nombre de ses palais, de ses édifices administratifs, de ses églises, de sesmarchés, de ses ports et de ses maisons de tolérance. On comptait, dans la ville même, une vingtaine de palais impériaux, qui n'ont d'ailleurs pas tous existé en même temps, et autant dans la banlieue. (...)
Il faut remarquer aussi que ce tribut était moins une marque de sujétion humiliante que l'instrument d'une fructueuse opération commerciale: l'or byzantin était en grande partie récupéré sur lesmarchésfrontières installés par l'Etat et où, à des prix imposés par lui, les Barbares achetaient les marchandises de luxe fabriquées dans l'Empire. (...)
L'art constantinopolitain se trouvait donc en présence d'un vocabulaire décoratif prestigieux et demarchésdéjà constitués sur les rives de la mer Noire et de la Méditerranée. Avec la création de la nouvelle capitale, la production s'amplifia et se diversifia, particulièrement celle de Proconnèse pour qui la construction de Constantinople constituait un marché d'une rare ampleur. (...)Les Byzantins usaient ordinairement, pour désigner la capitale de leur Empire, de trois termes qui correspondent à son origine, à son rôle dans la vie politique, à sa suprématie économique et culturelle: ils l'appelaient soit la «ville de Constantin » (Kynstantinoupoliv), soit la «nouvelle Rome », soit la «reine des villes» (ou simplement la «reine», c basiliv). De fait, aucune nation peut-être n'a donné plus d'importance à sa capitale, et cette particularité explique bien des traits remarquables ...