Constantinople
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Contient : prince (3)(...) L'affaire Photius coïncide avec le début de l'expansion de l'Eglise grecque en Europe orientale: c'est le temps où Cyrille et Méthode vont conquérir à l'Evangile les Slaves de la Grande-Moravie (863-885), où unprincebulgare reçoit le baptême à Constantinople (864), où les premiers missionnaires paraissent chez les Russes, dont l'existence a été brutalement révélée aux Grecs par l'attaque de la capitale en 860. (...)
Au milieu de ces succès, Nicéphore mourut assassiné par son neveu Jean Tzimiskès, à l'instigation de Théophano, la maîtresse du meurtrier. Celui-ci accédait au pouvoir dans le moment même où leprincerusse Svjatoslav, qui venait de détruire les royaumes des Khazars et des Bulgares, dressait contre Byzance les forces de son jeune et immense empire. (...)
En 1258, Michel VIII devait même faire face à une coalition du roi de Sicile Manfred, du despote d'Epire, duprincefranc d'Achaïe et du roi serbe, tous menacés par une restauration de l'Empire byzantin. Gênes : La coalition fut battue à Pélagonia en Macédoine (1259), et deux ans plus tard une petite troupe de Grecs occupa par surprise Constantinople que, à leur grand étonnement, ils trouvèrent presque sans défenseurs. (...)Les Byzantins usaient ordinairement, pour désigner la capitale de leur Empire, de trois termes qui correspondent à son origine, à son rôle dans la vie politique, à sa suprématie économique et culturelle: ils l'appelaient soit la «ville de Constantin » (Kynstantinoupoliv), soit la «nouvelle Rome », soit la «reine des villes» (ou simplement la «reine», c basiliv). De fait, aucune nation peut-être n'a donné plus d'importance à sa capitale, et cette particularité explique bien des traits remarquables ...