Constantinople
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Contient : procès (2)(...) Constant se vengea sur le pape Martin Ier, coupable d'avoir condamné le monothélisme et surtout de n'avoir pas demandé à l'autorité byzantine de ratifier son élection; il fut amené à Constantinople et, après une parodie deprocès, déporté à Kherson où il mourut de misère (656). Le principal défenseur de l'orthodoxie en Orient, Maxime le Confesseur, fut également persécuté et mourut en prison en 662. (...)
La mode est aux discours fictifs, comme l'Eloge du chien de Nicéphore Basilakis (XIIe s.) ou la Prosopopée de Michel Acominate, qui est unprocèsentre l'âme et le corps devant un tribunal d'ascètes. On se s'étonnera pas de voir en honneur l'épigramme, la poésie didactique ou de circonstance avec Constantin Stilbès (XIe-XIIe s. (...)Les Byzantins usaient ordinairement, pour désigner la capitale de leur Empire, de trois termes qui correspondent à son origine, à son rôle dans la vie politique, à sa suprématie économique et culturelle: ils l'appelaient soit la «ville de Constantin » (Kynstantinoupoliv), soit la «nouvelle Rome », soit la «reine des villes» (ou simplement la «reine», c basiliv). De fait, aucune nation peut-être n'a donné plus d'importance à sa capitale, et cette particularité explique bien des traits remarquables ...