Constantinople
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Contient : profanes (8)(...) Ni l'un ni l'autre n'ont éprouvé le besoin de changer quoi que ce soit aux formules traditionnelles des genres qu'ils ont cultivés. On peut en dire autant des poètesprofanes: auteurs de petites épopées dans le goût alexandrin, comme Tryphiodore, ou Colouthos, qui versifia (fin du Ve siècle? (...)
L'Eglise des IXe-Xe siècles, après la victoire des moines orthodoxes sur le haut clergé iconoclaste, tend, en effet, à se replier intellectuellement sur elle-même. Les lettresprofanesn'entrent plus guère dans les couvents, où l'on cultive de plus en plus la théologie mystique. (...)
A côté de l'Université fonctionne l'école patriarcale, qui forme les futurs cadres de la hiérarchie ecclésiastique aux étudesprofanesavant de leur dispenser un enseignement proprement religieux. Un nouvel humanisme : La littérature de ce temps a donc pour base une culture générale plus profonde et mieux équilibrée, plus directement reliée aux sources antiques que celle du siècle précédent: c'est le début d'un nouvel humanisme, que favorisent encore au XIe siècle les rapports multipliés avec l'Occident latin. (...)
Mais il prend des aspects particuliers: les moellons, souvent soigneusement équarris, sont cernés sur leurs quatre côtés de briques qui peuvent être taillées et représenter des motifs coufiques, des lettres grecques, voire des signes christologiques. Mosaïques et peintures murales : Le décor intérieur des édificesprofanesne nous étant pas parvenu, il ne sera question ici que d'art religieux. Dans les églises byzantines, mosaïques et peintures ont une signification particulière: loin d'être purement décoratives, ou même seulement didactiques (la « Bible des illettrés »), elles doivent exprimer la splendeur du royaume de Dieu, rendre présent et accessible le monde transcendant de l'Intelligible et fournir un cadre approprié à la liturgie. (...)
RAVENNE]) témoignent, avec quelques décors dispersés, à Pore? (Yougoslavie), à Chypre et au Sinaï, de la variété des programmes mis en oeuvre: sujetsprofanes, évocations paradisiaques, croix, images de majesté du Christ ou de la Vierge, compositions triomphales, scènes tirées de l'Ancien ou du Nouveau Testament, etc. (...)
L'illustration des hymnes (hymne acathiste, canon pénitentiel) reste, en revanche, assez rare et tardive. Les manuscritsprofanessont conservés en moins grand nombre et leur décor s'inspire souvent de modèles antiques et hellénistiques. (...)
L'argenterie : Après l'époque paléochrétienne, pour laquelle on dispose d'un nombre important d'objetsprofaneset liturgiques, décorés de sujet mythologiques et religieux (cf. art PALEOCHRETIEN), l'argenterie connaît, sous les Macédoniens (IXe-XIe s. (...)
Les ivoires religieux sont les plus nombreux: plaques, diptyques ou triptyques, comme les luxueux exemplaires décorés de la Déisis du Palazzo Venezia, à Rome, et du Louvre (triptyque Harbaville), constituaient autant d'icônes portatives, destinées surtout à la dévotion privée. Mais on possède aussi des coffrets décorés de thèmesprofanes, inspirés par la mythologie ou la littérature antique, dont le plus bel exemple est le coffret « à rosettes » de Veroli, conservé au Victoria and Albert Museum de Londres, qui était vraisemblablement un coffret de mariage, issu du milieu de la cour impériale ou de la haute aristocratie. (...)Les Byzantins usaient ordinairement, pour désigner la capitale de leur Empire, de trois termes qui correspondent à son origine, à son rôle dans la vie politique, à sa suprématie économique et culturelle: ils l'appelaient soit la «ville de Constantin » (Kynstantinoupoliv), soit la «nouvelle Rome », soit la «reine des villes» (ou simplement la «reine», c basiliv). De fait, aucune nation peut-être n'a donné plus d'importance à sa capitale, et cette particularité explique bien des traits remarquables ...