Constantinople
sur Eric Christ au format (889 Ko)
Contient : spirituel (4)(...) Ces prises de contact devaient se révéler singulièrement fécondes, et non pas seulement au point de vuespirituel. Au moment où Michel III, ayant consenti à l'assassinat du césar Bardas par son favori Basile, était assassiné à son tour par son ambitieux complice (867), il commençait à apparaître que l'essor politique et économique de Byzance dépendait en grande partie de ses relations avec le Nord. (...)
-605), dans L'Echelle du paradis , enseigne à ses moines du Sinaï l'impassibilité par la méditation de la mort; Jean Moschos (550 env.-619) propose dans les anecdotes du Préspirituell'exemple des grands ascètes de Palestine. Tous deux sont d'origine orientale, tous deux écrivent dans une langue populaire. (...)
En réalité, la haute culture qui est de tradition dans la dynastie des Paléologues, la nouvelle Université réorganisée par Manuel II et qui attirera les étudiants italiens, le prestige du patriarcat et de son école, une décentralisation imposée par le morcellement du domaine byzantin et qui fera de Thessalonique et surtout de Mistra des centres de culture, le grand mouvementspirituelde l'hésychasme enfin, tout cela contribue à maintenir la vitalité des lettres byzantines; et plus encore, peut-être, les contacts plus fréquents avec l'Occident et l'épanouissement d'un esprit de liberté grâce à la disparition de la contrainte exercée par un Etat puissant. (...)
19 352, British Library, Londres, 1066), les miniatures illustrent parfois littéralement le texte qu'elles accompagnent, mais, le plus souvent, elles introduisent un commentaire théologique ouspirituelou font référence à des doctrines ou à des événements contemporains (enluminures polémiques contre les iconoclastes). (...)Les Byzantins usaient ordinairement, pour désigner la capitale de leur Empire, de trois termes qui correspondent à son origine, à son rôle dans la vie politique, à sa suprématie économique et culturelle: ils l'appelaient soit la «ville de Constantin » (Kynstantinoupoliv), soit la «nouvelle Rome », soit la «reine des villes» (ou simplement la «reine», c basiliv). De fait, aucune nation peut-être n'a donné plus d'importance à sa capitale, et cette particularité explique bien des traits remarquables ...