Berthe Morisot
Contient : peinture (3)Berthe Morisot N'en déplaise aux misogynes et autres phallocrates de tous bords, lapeinture, à cette époque déjà , n'est plus l'apanage des hommes. En cette période de grand renouveau artistique, certaines femmes ont choisi le pinceau pour s'exprimer, et elles sont évidemment loin d'être maladroites. (...)
Fréquentant souvent le Louvre afin de copier les chefs-d'oeuvre des maîtres, elle fait la connaissance de Fantin-Latour, qui est de cinq ans son aîné. Guichard, pressentant chez les deux soeurs un don certain pour lapeinture, leur déclare : « C'est maintenant Corot qu'il vous faut ». En 1862, elles rejoignent l'atelier du célèbre paysagiste à Ville-d'Avray, le vieux maître venant dîner tous les mardis chez les Morisot. (...)
Edouard Manet (1869) Le Balcon(169 x 125 cm) Musée d'Orsay, Paris, France En 1869, sa soeur Edma, mariée depuis peu, renonce à lapeinture. Berthe, elle, retourne vivre chez elle à Lorient, exécutant plusieurs portraits, dont certains de sa mère. (...)N'en déplaise aux misogynes et autres phallocrates de tous bords, la peinture, à cette époque déjà , n'est plus l'apanage des hommes. En cette période de grand renouveau artistique, certaines femmes ont choisi le pinceau pour s'exprimer, et elles sont évidemment loin d'être maladroites. À force de persévérance, les années passant, elles imposent même leur vision, leurs thèmes et leur créativité, fréquentant des maîtres et exposant, au même titre que leurs homologues masculins, dans des salons. ...