Sarah de Lindt
sur Eric Christ au format (160 Ko)
Contient : chambre (4)(...) Puis, toujours sans mot dire, elle se prit de caresser la main de Sarah, et elle dit seulement à la fin: 'Tu sens?' La fois d'après, Sarah connaissait un homme dans sachambre. Ennoia vint la trouver dans les sensations de la chair et elle lui parla du silence intérieur afin, disait-elle, qu'elle lui l'apprendre elle aussi. (...)
Elle regarda dans la cuisine: même état général de délabrement, mais malgré tout, tout encore en marche. 'Voilà, alors il n'y qu'une seule prise électrique dans lachambre, l'autre ne marche plus, et l'eau est coupée depuis deux mois, sais pas quand ils la remettront,' dit le 'concierge,' sans que Sarah ne sache qui étaient ces 'ils. (...)
Celui-ci, se rendant compte que la jeune femme ne rit pas et le regarde avec insistance, devient soudainement très gêné. 'Bon, c'est pas drôle.' Tu m'attends une seconde,' dit-il avant de disparaître prestement dans sachambre. Sarah sourit. Amusée, séduite aussi, flattée sans doute, elle hausse la voix pour se faire entendre: 'Si, c'était très drôle. Tu as le chic pour faciliter les retrouvailles toi.' Arthur ressort de lachambre, habillé cette fois d'un jean et d'une veste sous laquelle il a mis son holster. 'Comment va ton boulot? (...)Héritière de l'empire Lindt & Sprügli, Sarah a grandi dans une ambiance de conformisme rigide. Belle, intelligente, on lui destinait tout - la tête de l'entreprise, les honneurs, l'attention - sauf une chose, l'amour. Sarah reporta tout le sien vers sa petite soeur, Emma, qu'elle adorait et qui lui ressemblait tant. Le 25 décembre 1992, à 23h34, il neigeait quand la limousine noire où était la famille De Lindt dérapa sur la neige du pont et bascula par dessus la rampe de sécurité, plongeant dans ...