Sarah de Lindt
sur Eric Christ au format (160 Ko)
Contient : croire (7)(...) Sarah avait commencé à avoir des doutes sur l'accident de voiture qui lui avait enlevée sa soeur. Elle avait été amenée àcroireque c'était un assassinat et que sa soeur avait fait le choix de mourir pour que Sarah puisse vivre et qu'elle puisse vivre en elle. (...)
Elle ne sait pas si les deux autres principes (Dieu et Ennoia, masculin et féminin) ont touché également les hommes et les femmes. (A encroireles histoires des autres 'mages' sur les Purs, non.) Toujours est-il que l'empathie, l'union, la symbiose sont le moyen de retrouver la potentialité divine qui sommeille en elle. (...)
' Ennoia prit la main de Sarah, qui la tenait immobile afin que ne cessât cette sensation de tiédeur. 'Sarah peut-être t'ais-je laissécroireque tu pourra faire cela facilement. Mais si je sais cela et si j'en suis convaincu, il faudra que tu trouves cela en moi qui est toi. (...)
Sarah se réveilla, elle était émue, sa peau avait tiédi, ses mains tremblaient, sa voix était emplie de tristesse, et elle lui semblait qu'elle implorait Sarah decroireelle aussi à cette révélation. Sarah atteint le plaisir absolu. Elle entendit la voix d'Ennoia: 'Toi aussi tu es habitée par un dieu. (...)
Cependant, c'est ce qui se rapproche le plus de ce que croit Sarah. Et puis, à près tout, un personnage n'est pas obligé decroireen ce que croit son Avatar, non. Bref, Sarah est persuadée que grâce à cette étincelle du divin qu'elle a en elle (Ennoia), elle peut remonter le cours de la création et ainsi arriver vers des stades de plus en plus pur du divin. (...)
Elle avait côtoyé la saleté, le vice, la solitude des gens au regard vide et hagard, les corps souillés par milles maladies dont certaines étaient relâchées volontairement par des gens du gouvernement disaient les rumeurs et les fous; les 'scientifiques' étaient accablés de tous les maux et Sarah, qui avait vu l'accouchement d'un enfant difforme dans une ruelle crade, la mère étant une junkie paumée, le père étant mort d'une OD, commençait àcroireen ces 'fous,' se demandant qui étaient les fous, eux ou les gens 'normaux' qui vivaient dans un aveuglement complet. (...)
Ca c'était de la magie. Et le gouvernement aussi était magique. Un gouvernement de techniciens qui fontcroireque tous les problèmes sont d'ordre scientifique, économique, technique et jamais spirituel ou politique. (...)Héritière de l'empire Lindt & Sprügli, Sarah a grandi dans une ambiance de conformisme rigide. Belle, intelligente, on lui destinait tout - la tête de l'entreprise, les honneurs, l'attention - sauf une chose, l'amour. Sarah reporta tout le sien vers sa petite soeur, Emma, qu'elle adorait et qui lui ressemblait tant. Le 25 décembre 1992, à 23h34, il neigeait quand la limousine noire où était la famille De Lindt dérapa sur la neige du pont et bascula par dessus la rampe de sécurité, plongeant dans ...