Sarah de Lindt
sur Eric Christ au format (160 Ko)
Contient : main (11)(...) Elle vit une petite fille, celle qu'elle avait été avant que sa soeur ne meure, se diriger vers elle et lui prendre lamain. Cette petite fille, Sarah l'appela Ennoïa. Par la suite, quittant le cocon familial et partant vivre dans le Bronx, elle fut attirée par les Sphères d'Entropie et d'Esprit comme la poursuite naturelle de ses recherches. (...)
Mais attention, en opérant de la sorte tu devras toujours éviter d'être possédée par un dieu, parce que, en ce cas-là, tu te décomposera et t'agitera, et donc tu t'éloignera de Dieu. Il faudra que tu apprennes à faire cela dans le calme le plus absolu.' Ennoia prit lamainde Sarah, qui la tenait immobile afin que ne cessât cette sensation de tiédeur. 'Sarah peut-être t'ais-je laissé croire que tu pourra faire cela facilement. (...)
Elle caressait le tournesol en se taisant. Puis, toujours sans mot dire, elle se prit de caresser lamainde Sarah, et elle dit seulement à la fin: 'Tu sens?' La fois d'après, Sarah connaissait un homme dans sa chambre. (...)
Les bris de verre se mélangent avec le sang qui coule de nombreuses plaies et coupures qui constellent le corps ensanglanté du jeune inspecteur. Elle lui passe unemainsur le front, espérant ainsi l'apaiser quelque peu. Puis lorsqu'elle entend enfin sa respiration, pénible et douloureuse, un faible souffle, elle court vers la cabine téléphonique pour appeler une ambulance. Tremblante, elle compose le numéro d'unemainfébrile. Elle est encore secouée. 'Neuf. Un. Un.' Première sonnerie. 'Vite. Vite.' Il semble à Sarah que son ouïe est extrêmement aiguisée. (...)
'Tout le monde devrait profiter de ça,' dit-il d'une voix faussement attendrie, en s'approchant de Sarah. Il essaya de tendre unemain, mais elle se recroquevilla. 'Ray, vous ne devriez pas faire ça,' dit-elle paniquée. 'Pourquoi? (...)
' Sarah, se débattit, mais il était trop fort, même s'il était gros et gras. Sarah commença de crier, mais il l'en empêcha en lui plaquant unemainsur la bouche. 'Ferme-la, tu entends? ferme-la!' Puis, il arracha son string. Sarah cria. De colère, il la frappa. (...)
Dans une ruelle sordide du Bronx, des dizaines de sans-abris viennent chercher un peu de secours chez les Soeurs du Couvent du Buisson Ardent. Miséreux, crasseux, puants, ils trouvent un peu de nourriture, unemainsecourable pour leur assurer les soins basiques et quelqu'un à qui parler. Ce rebus de la société humaine qui se rassemble dans ce coin perdu du Bronx, invisible à la bonne société a donné un surnom à l'endroit, 'Tentes City,' un ensemble de squats, de tentes, d'immeubles en ruines, de cours en friches qui est le terrain d'action du Couvent du Buisson Ardent. (...)
Sarah sort de ses pensées alors que les quatre individus remarquent la présence des trois jeunes mages qui viennent à leur rencontre. Sarah s'immisce dans leur discussion afin d'empêcher Aleister de prendre les choses enmain, se présente brièvement, et mentionne le nom d'Ellen. Le plus âgé, qui s'est présenté sous le nom de Sir Tetley ('comme le thé? (...)
Sarah, pleine d'amertume et d'une colère à peine contenue uniquement par respect pour Ellen, ne voulant pas insulter son contact, s'enferme dans un mutisme alors que Peter prend enmain, avec Aleister, le fil de la discussion qui s'échange. Tetley raconte que The Heights est une fondation de mages qui se font appeler les Hollow Ones (et Sarah pense alors à T. (...)
Demain soir, ils vont y élire leurs prince et princesse, selon une coutume habituelle.' Les trois mages enregistrent l'information avant de se lever et, après avoir serré lamainde Tetley, scellant leur accord, ressortent de la résidence des Heights. Dehors, une pluie glacée tombe doucement, faisant fondre la neige des rues de New York. (...)Héritière de l'empire Lindt & Sprügli, Sarah a grandi dans une ambiance de conformisme rigide. Belle, intelligente, on lui destinait tout - la tête de l'entreprise, les honneurs, l'attention - sauf une chose, l'amour. Sarah reporta tout le sien vers sa petite soeur, Emma, qu'elle adorait et qui lui ressemblait tant. Le 25 décembre 1992, à 23h34, il neigeait quand la limousine noire où était la famille De Lindt dérapa sur la neige du pont et bascula par dessus la rampe de sécurité, plongeant dans ...