Les Armes blanches
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Contient : main (29)Les Armes blanches I - Les caractéristiques des armes : Prise : désigne la façon dont doit être tenue l'arme, et le nombre de mains qui peuvent être posées sur la poignée. Les armes à deux mains ne peuvent être tenues à unemainque si le porteur cumule un score de 5 en Force+Puissance. Attaque : sans incidence sur les jets de dé, cela désigne juste la façon dont est maniée l'arme. (...)
Aucun armurier ou forgeron n'a créé son épée en prévoyant que le combattant en tienne une deuxième dans son autremain. Le résultat, c'est qu'il est malaisé de manier les deux en même temps : la longueur des lames gêne les mouvements, et rend le combattant beaucoup moins agile. (...)
Seules certaines d'entre elles sont conçues, ou étudiées, pour être utilisées en duo, comme la rapière et lamaingauche, ou le daisho du samouraï ; pour ces armes, il n'y a pas de restrictions. III - Nouvelles règles de parade : Système : le joueur fait un jet de Dextérité + Mêlée, diff. (...)
Les épées de type médiéval : Sous ce noms seront réunies toutes les armes à dominante de taille, dont la garde simple n'enveloppe pas lamain, et dont la lame est relativement large, et prévues pour être tenues à unemain. Toutes les civilisations ont, à un moment ou un autre, développé une arme du type de celles présentées ici. Epée romane : Utilisée du 11ème au 15ème siècle, avec une pointe de popularité entre 1050 et 1350, ce type d'épée était l'arme privilégiée des corps à corps. (...)
Epée bâtarde : Elle découle directement de la précédente, après que la poignée ait été rallongée pour pouvoir la tenir avec un gantelet. Appelée au moyen âge épée longue, ou épée à unemainet demie (à cause de la longueur de la poignée, d'unemainet demie, avec la deuxièmemainqui vient s'appuyer sur le pommeau). Son appellation de bâtarde vient de ce que pour la tenir à deux mains, le chevalier était contraint d'abandonner son écu, sur lequel était représenté son blason ; on considérait alors qu'il abandonnait sa famille, et ce n'est pas sans un certain dédain que cette arme a été ainsi surnommée. On s'en servait habituellement d'unemainà cheval, et à deux mains lorsqu'on était à pied. Cela confère à l'arme une grande polyvalence, puisqu'elle permet de privilégier au choix l'agilité ou la force. (...)
Elle a équipé aussi bien les soldats professionnels que les civils, dans une version légèrement plus courte et moins lourde. Glaive : Arme à unemain, à double tranchant et à lame large, parfois ondulée. C'est sans doute l'une des plus anciennes armes, puisqu'elle est en usage dans l'armée romaine dès le 2ème siècle av. (...)
Les épées de type Renaissance : Sous ce nom seront réunies les armes postérieures, privilégiant les attaques d'estoc, à lame plus fines et à garde complexe, généralement enveloppant lamain. Elles ont commencé à apparaître à la Renaissance, quand les armes à feu ont rendu obsolètes les moyens de protection médiévaux, qui ont ainsi été abandonnées. (...)
Dérivée de la Baskethilt, épée semblable anglaise, elle se caractérise par une lame large et une garde en panier qui enveloppe lamain. La parenté avec la Schiavone semble évidente, mais reste assez énigmatique. Il en existe deux versions : une à double tranchant (celle présentée ici) et une à simple tranchant, appelée Backsword. (...)
Créé à la base pour l'escrime sportive et l'entraînement, il tire son nom de la fleur qui était mise à sa pointe pour ne pas blesser les escrimeurs. Sa garde est très réduite, car les touches à lamainétaient interdites. Il est impossible d'attaquer de taille avec un fleuret ; tout au plus peut-on fouetter : l'estoc est en général obligatoire. (...)
Sa lame, encore large à son apparition, s'est peu à peu affinée, finissant par la bannir des champs de bataille, étant devenue trop fragile. Sa garde, qui enveloppe lamain, permet de se passer du lourd gantelet de fer utilisé auparavant pour manier l'épée. La lame, même fine, reste à double tranchant, et si elle permet encore des attaques de taille, elle privilégie nettement, pour la première fois de l'histoire, l'estoc, rendu plus efficaces encore par la taille conséquente : près d'un mètre d'acier. (...)
Schiavona : Epée vénitienne du 16ème siècle, elle tire son nom des Slavonics, slaves qui composaient la garde rapprochée du Doge. Sa garde particulière, qui enveloppe toute lamain, et sa lame large et solide en font une arme polyvalente et efficace, capable de concurrencer des rapières comme des épées bâtardes. (...)
Cette arme relativement courte, popularisée par les pirates, a connu un réel succès, et tout particulièrement auprès des marins pour les abordages : sa garde en panier protégeait lamainmieux que les autres sabres. Dussack : Cette version extrêmement dénudée du fauchon est originaire de Germanie. (...)
Cela reste une arme prévue pour être manoeuvrée ainsi a cause de sa lame courte : la difficulté n'est donc que de 6 pour la bonnemain, et de 7 pour la mauvaise. Falcata : Cette arme, déjà connue chez les Grecs antiques sous le nom de Kopis et chez les Thraces sous celui de Machaira, est arrivée à Rome en passant par l'Espagne actuelle. (...)
Sabre : Sous ce nom sont regroupées toutes les armes européennes et américaines à simple tranchant, courbes, et possédant généralement une garde incurvée qui protège lamain. Initialement destinée aux attaques de taille, sa lame s'est affinée au fil du temps et a gagné en polyvalence. (...)
Les épées à deux mains : Sous ce nom sont réunies toutes les armes à lame longue - souvent plus d'1m10 - trop lourdes pour être tenues d'une seulemain. Difficiles à manier, elles ont pour fonction première de désarçonner les cavaliers, souvent hors de portée. (...)
L'utilisateur souffre également d'un malus de -1 à l'initiative. Estoc : Bien qu'il ait pu exister des versions à unemain, celle à deux mains est la plus fréquente. Apparue en Allemagne, elle a une lame sans tranchant, et seule la pointe peut être utilisée pour attaquer. (...)
Spécial : les mêmes limitations que pour la cinquedea s'appliquent. Dague brise-lames : Utilisée à partir de la Renaissance, cette arme demaingauche, destinée à remplacer le bouclier, a également pour fonction d'emprisonner la lame adverse et de la briser, grâce aux dents qu'elle porte sur le faux tranchant. (...)
7 pour briser la lame de l'adversaire. Pour quelqu'un qui n'est pas ambidextre, les mêmes règles que pour laMaingauche s'appliquent. Gant clouté : En escrime Renaissance, lamaingauche était généralement dirigée vers l'avant, pour pouvoir éventuellement servir de dernier rempart en cas de parade désespérée. Plus tard s'est donc imposée l'utilisation d'une protection pour cettemain, et le gant clouté s'est tout naturellement présenté. Cette protection demaingauche servait surtout pour dévier, voire saisir la lame adverse. Spécial : le gant ne peut être utilisé qu'en défense. (...)
Sur un échec de l'adversaire, le porteur peut essayer de saisir l'arme, sur un jet de Dextérité + Bagarre diff. 6.Maingauche : Dague apparue à peu près en même temps que la rapière, elle est utilisée avec celle-ci pour le duel. (...)
Elle remplace le bouclier, permettant de parer les coups de l'adversaire et d'attaquer parallèlement à la rapière. A noter qu'il n'était pas rare, lorsque l'occasion se présentait, de frapper avec lamaingauche. Spécial : si le porteur n'est pas ambidextre, il peut tout de même l'utiliser, mais seulement comme arme de défense. Il doit alors avoir au moins 3 en Mêlée pour pouvoir l'utiliser. Dans ces conditions, lamaingauche impose à l'adversaire une difficulté de + 1 pour toucher. Pugio : Ce court poignard de l'antiquité romaine était possédé par tous les légionnaires. (...)
Wakisashi : Semblable au Katana, si ce n'est qu'il est plus court. Le waki, porté du même côté que le katana, n'est que très rarement utilisé à lamaingauche : il est surtout une arme de secours, ou d'apparat. A noter que de rares samouraïs ou ronins s'en servaient pour combattre à deux armes, mais c'était assez mal vu. (...)I - Les caractéristiques des armes : Prise : désigne la façon dont doit être tenue l'arme, et le nombre de mains qui peuvent être posées sur la poignée. Les armes à deux mains ne peuvent être tenues à une main que si le porteur cumule un score de 5 en Force+Puissance. Attaque : sans incidence sur les jets de dé, cela désigne juste la façon dont est maniée l'arme. Vous pouvez en tenir compte pour la description en jeu des coups portés par le personnage. Ta = Taille. Les attaques sont données ...