Le journal de Kasumi : Ambre
Contient : fille (5)(...) Je m'empressais aussitôt de prendre possession de mes appartements : ils étaient spacieux et agréables convenant tout à fait bien a une petitefillede mon âge : un beau lit à baldaquin, une petite commode, un magnifique tapis, une rangée d'armoires, une horloge, un bar (! (...)
Peut-être que son attitude m'influença alors légèrement puisque je me rappelle qu'en ce jour se déroula l'un des épisodes les plus drôles de ma tendre enfance : abaissant mes vêtements, j'exhibai sans honte la partie la plus secrète de mon anatomie devant Zeo Leo, qui resta stupéfait : 'C'est ça unefille', lui dis-je. Et il me traita de folle, ce qui venant de sa part devait être un compliment (du moins c'est ainsi que je le pris). (...)
Alors que je commençai à tout mettre en place, j'entendis des bruits dans la pièce d'à côté. C'était une chambre occupée par une petitefilleà l'air hautain, nommée Morrigan, lafillede Marelsa. En discutant un peu, elle m'apprit quelques nouvelles sur la vie en Ambre : tous les jours des enfants du même âge que nous allaient à l'école, en ville, pour étudier toutes les choses qu'un Ambrien doit savoir. Elle était l'une des meilleures de la classe, renchérit-elle avec fierté, essayant de se donner une certaine importance. (...)
Cette nuit-là non plus ne fut pas comme les autres...un rêve étrange m'envahit...une voix neutre qui me parle...'Kasumi, tu es ma petitefilleet un jour je te demanderai d'être ma mère. Ton père est avec moi et nous te protégeons...'...étranges et mystérieuses sont les limbes infinies du rêve...bizarre fut le réveil...la bouche pâteuse et le corps moite...une impression d'être ailleurs, les songes encore trop présents dans la tête...enfin la chambre se redessine ...les contours redeviennent plus nets...l'obscurité s'en va... Le jour ne devait pas tarder à pointer. (...)La cité volante était tout simplement magnifique et rayonnante : elle m'apparut comme une lumière de joie dans ma sombre existence. Le château ne me déçut pas non plus : tout était si gai et vivant ! Et les gens semblaient si intéressants ! Je m'empressais aussitôt de prendre possession de mes appartements : ils étaient spacieux et agréables convenant tout à fait bien a une petite fille de mon âge : un beau lit à baldaquin, une petite commode, un magnifique tapis, une rangée d'armoires, une horloge ...