L'Arabesque
sur Eric Christ au format (1.7 Mo)
Contient : vivre (5)(...) Il n'y a guère que les rites verbenas (même un peu sanglants) à ne souffrir d'aucun ostracisme. Pour ce qui est de la technologie, des vêtements et de l'art devivre, on y a pas vraiment dépassé l'année 1914. Ce n'est bien sûr pas fortuit. 1914 est l'année avec laquelle a commencé le vrai XXe siècle, avec son cortège d'horreurs, ses bouleversements, son coup de grâce au mysticisme, et avec lui une autre perception de la vie et de son prix. (...)
Les six Verbenas jurèrent alors de garder jusqu'à la mort le secret de l'existence du royaume. Seul le dernier d'entre eux àvivreserait libre de disposer du royaume à sa guise. Ce serment entraîna bien sûr quelques dérives. (...)
Une bibliothèque labyrinthique bordée par une jungle tranquille et habitée par des arcanistes sortis d'une nouvelle de Kipling. C'est un endroit où il fait bonvivreet l'aventure, dans ce royaume, est rarement là où on l'attend. Commençons par le plus simple : la jungle. (...)
Etait-ce la conséquence de sa demi-mort ou de la magie dont il avait fait usage ? La réponse reste à trouver. Quittant la compagnie des mages, Oscar s'enfonça dans la jungle pourvivreparmi les animaux. Il est toujours vivant aujourd'hui, et plusieurs archivistes l'ont déjà aperçu passant de liane en liane, nu comme un ver, la barbe au vent et les animaux gambadant autour. (...)
Faisant écho aux bouleversements survenant sur Terre, des idées humanistes firent leur chemin à l'Arabesque et une poignée de mages parvint à faire admettre que l'état de semi-esclavage dans lequel étaient maintenus les quatre-mains était indigne, d'autant plus indigne que ces quatre-mains tenaient à présent autant de l'humain que de l'esprit de l'Umbra. Les quatre-mains furent libérés de leurs fonctions asservissantes. On les laissa libre devivrecomme ils l'entendaient. Certains quittèrent le royaume et on raconte qu'il se sont constitués un domaine secret dans les Highlands écossaises mais la majorité demeura à l'Arabesque car, ayant vécu toujous en vase clos à l'Arabesque elle ne connaissait pas le reste du monde. (...)À tout mage en quête d'une édition épuisée d'un ouvrage occulte, à tout mage respectueux des traditions des Verbenas, à tout éveillé fatigué du bruit et de la fureur de ce monde outrageusement gothique et exagérément punk, à tous ceux-là l'Arabesque tend les bras. Venez en ce royaume horizon goûter à des magies plus que rares et rentrer dans le cercle envié et restreint des lettrés parmi les mages. « Si la lecture des livres provoque le ramassement du corps, l'individu tout entier ...