Le journal de Tristan : Prime enfance
Lycia trouva l'Ombre appropriée à la vie dont elle rêvait tant, pour elle et sa future famille. Quand à Ambre il s'écoulerait une heure, là il s'écoulerait quinze ans. L'enfance de Tristan et Levon se passa au milieu de collines entrecoupées de plaines verdoyantes, près d'un vaste lac et d'une forêt touffue, sans âme qui vive aux alentours. Ixaani construisit lui-même pierre par pierre la bâtisse qui leur servirait de demeure jusqu'à ce que leurs enfants soient suffisamment grands. Dix années entières ...Contient : famille (6)Le journal de Tristan : Prime enfance Lycia trouva l'Ombre appropriée à la vie dont elle rêvait tant, pour elle et sa futurefamille. Quand à Ambre il s'écoulerait une heure, là il s'écoulerait quinze ans. L'enfance de Tristan et Levon se passa au milieu de collines entrecoupées de plaines verdoyantes, près d'un vaste lac et d'une forêt touffue, sans âme qui vive aux alentours. (...)
Leur premier voyage en Ombre, Tristan et Levon le firent à l'âge de neuf ans. A l'occasion d'une promenade enfamilleen forêt, leur mère, Lycia, manipula les Ombres par la Marelle. Ici débuta leur initiation aux grands secrets des univers. (...)
Pour finir, Jirza, le médecin royal les vit lorsque Ixaani les ramena à la demeure royale. Leur première journée se termina par une soirée et une nuit enfamille... Le premier Ambrien que nous vîmes fut Derek, le capitaine de la garde. Du haut de ses deux mètres quarante, avec sa grande barbe noire et son oeil gauche blanc barré d'une cicatrice, il m'impressionna. (...)
Elle avait eu une manière vigoureuse de nous embrasser sur la joue. En fait, elle semblait émerveillée de nous voir, nous, les premiers jumeaux de lafamille. Et elle ne manqua pas de nous le dire. Elle nous conseilla de grandir prudemment, c'est à dire pas trop vite et surtout de se contenter de ce que l'on avait... Le sens de ces paroles nous avait échappé, le temps de grandir seulement. (...)
Un sourire noueux figeait son visage dans une expression menaçante à mes yeux. Ce n'est que plus tard que j'appris son nom, Dworkin, un des ancêtres de lafamille. D'une seule phrase prononcée volontairement à haute voix, il avait fait peser une atmosphère d'inquiétude sur toute lafamilleroyale d'Ambre. J'avais moi aussi et plus particulièrement de par mon sang été imprégné par sa sourde menace. (...)