Souvenirs d'un rêve passé (2)
sur L' Omnirêve
Le soleil se couchait sur ces terres aux allures tranquilles. Puis, soudain, un grand vrombissement en provenance du ciel vint secouer tous les éléments de ce paisible paysage. La chimère Furnitucilubilum venait de faire son entrée dans ce monde, ce rêve où les gens se couchaient à peine. Après avoir plané pendant quelques instants, elle se posa dans une clairière entourée d'arbres majestueux au centre de laquelle passait un sentier. Reprenant peu à peu leurs esprits à la suite de cette horrible ...Contient : cage (8)(...) ' Par les barreaux de la fenêtre de son cachot, Kérézan put apercevoir, malgré la noirceur, dans une petitecageaccrochée plusieurs mètres plus haut, au plafond, un homme rabougris et mal rasé qui devait y être détenu depuis quelques temps déjà. Celui-ci se berçait dans sacageen contemplant le nouveau venu. Ses yeux pointant dans des directions presque opposées contribuaient à donner au personnage une allure, une fois de plus, étrange. (...)
Tous disent que je suis fou ici, hi hi hi! -Mais pourquoi ne pas t'être sauvé plus tôt? -Bel endroit que cettecage! Je suis nourri, logé, j'y médite, je me repose... Bel endroit.' Ceux qui disaient que Clarence était fou avait très certainement mis la main sur une partie de la vérité, pensa Kérézan. (...)
Mais Clarence était probablement sa dernière chance, la possibilité d'une solide alliance pouvant lui permettre de quitter les lieux. Sans plus tarder, Kérézan s'adressa de nouveau à son nouvel ami, perché en haut dans sacagetel un oiseau. 'Si tu en es capable, alors, fais-nous sortir. -Hé hé! D'accord.' Clarence fixa droit devant lui pendant un bon moment, dans la mesure où il était capable de contrôler ses yeux, puis, soudainement, une énorme ouverture circulaire prit place dans la porte métallique de la geôle de Kérézan. (...)
Il obtempéra finalement à délaisser son couteau puis disparut, comme effacé de la réalité. Clarence, dont le sourire était de retour, sortit alors le bras de sacage, couteau à la main. 'Comme elles sont drôles, ces petites créatures, vous ne croyez pas? -Mais vous ne pouvez rien lui demander de plus utile qu'un couteau? (...)
De toute façon, j'ai eu amplement le temps de méditer et j'ai calculé qu'en coupant la corde qui retient macageavec ce couteau et selon la hauteur à laquelle je suis placé, la force de l'impact sera suffisamment grande pour tordre les barreaux et ainsi me permettre de sortir de cettecage...' Lacagechuta alors du plafond et Clarence eut à peine le temps d'en sortir alors qu'elle se brisait avec fracas en poursuivant sa course dans les oubliettes, sans bruit cette fois-là. '. (...)