L'enfant du Mal
sur Miss Mopi
Un jour sur la ML consacréé au jeu de rôle Agone fut lancé un concours de nouvelles pour le Cluricaune (fanzine JDR en dormition). Je décidais de tenter ma chance ! Contre toute attente de ma part, elle fut choisie et fut publiée dans le Cluricaune. C'est cette nouvelle qui déclencha beaucoup de chose, à commencer par mon recrutement pour écrire du JDR, et bien d'autres choses par la suite dont ce site est un reflet. Cette nouvelle se situe dans un des univers de Mathieu Gaborit, que vous pouvez ...Contient : bras (7)(...) D'un seul coup, le visage de la fillette se décomposa en un rictus de haine et un éclair de méchanceté pure traversa son regard. Avant que Materane ne puisse réagir, elle attrapa sonbras, l'immobilisant avec une vigueur étonnante. Materane essaya de se dégager, mais quelque chose la paralysait. (...)
Se décidant à ouvrir ses yeux douloureux, Materane releva la tête et vit une fillette qui lui tenait lebras. Tout lui revint en désordre. Ce qui s'était passé la veille, et tous ses souvenirs. Materane cria. (...)
Elle avait désormais une fille et vivrait pour elle. Elle regarda la fillette qui lui souriait d'un air vicieux en continuant de lui tenir lebras. « Comment t'appelles-tu ? » demanda Materane. Un rire rauque s'échappa de la gorge de la fillette. (...)
Devenant folles devant tous ces souvenirs qui se mélangeaient... Materane prenait alors l'enfant malheureuse dans sesbraspour la consoler en la berçant, et lui chuchoter que désormais elle l'avait. Elle comprit rapidement que deux choses lui avaient permis de survivre à cette épreuve. (...)
Ce soir-là, son amour était plus fort encore devant le courage d'Hésilia qui rejetait sa nature. Elle la prit dans sesbras, la berça de tendres paroles, jusqu'à qu'elles s'endorment, éreintées, dans lesbrasl'une de l'autre. A son réveil, Hésilia n'était plus là. Materane se dirigea vers la cour. Hésilia était là. (...)
Je t'aime sois-en sûre, et un jour si les Muses le veulent, nous nous retrouverons. « Materane mourut dans lesbrasd'une fillette de sept ans. Simulot, attiré par une force invisible, les retrouva dans la cour d'une petite maison. (...)