Une histoire de fleurs
sur Les Archives de Benoit Attinost au format
Contient : docteur (14)(...) On a craint la tuberculose ou une maladie de sang, mais personne n'a jamais trouvé. Son médecin, ledocteurAlain, refuse d'en dire plus si on l'interroge et prévient immédiatement le Comte. Pour information, sa réaction est plutôt radicale, car c'est lui qui empoisonne sa patiente petit à petit, et il n'aime pas les fouineurs, mais nous verrons pourquoi plus tard. (...)
» Le domaine de Rose : La roseraie est en partie entourée de murs. Ces derniers sont invisibles, car couverts par les rosiers grimpants. Ici, pendant des années, ledocteurErnest Lebrun et sa femme Rose, s'aimèrent et s'occupèrent des rosiers. L'endroit est à jamais marqué de leurs sentiments. Quand Rose mourut, ledocteurdéplaça tout son amour dans ce lieu. Sabine du Lieutel est sensible à toutes ces émotions et se sent protégée au pied du buste de Rose. (...)
Il expliquera (voir l'encadré : Déflorons le secret) comment il n'a pas respecté les dernières volontés dudocteurLebrun en jouant sur les mots de son testament. Armés de ces renseignements, les personnages peuvent se rendre dans la roseraie et peut-être tenter une séance de spiritisme. (...)
C'est une très bonne idée, mais elle n'aboutira à rien (sauf si vous considérez qu'ils n'ont aucun autre moyen de s'en sortir). Ceci dit, ils sauront à qu'ils ont affaire. S'ils désirent visiter le pavillon dudocteurLebrun, le propriétaire, méfiant d'abord, les laissera monter au grenier, là où il reste quelques malles. (...)
Le Comte, suite à son intoxication par les fumées, va avoir un léger malaise. Il va faire mander sondocteur, ledocteurAlain, mais vainement. Son domestique va revenir bredouille. Sur place, il y a la police et des hirondelles empêchent les curieux d'approcher du cabinet. On peut y apprendre que ledocteurest mort et que sa servante l'a retrouvé calciné sur sa chaise. Chose étrange, la pauvre affirme que le cadavre était entouré de ronces l'immobilisant sur sa chaise et que partout sur les tapis il y avait des pétales de roses. (...)
Le policier responsable de l'affaire est le commissaire Lavoisier. Il refuse de parler des détails de l'enquête, mais si on explique que le client principal dudocteurn'était autre que le Comte (et qu'on est mandaté par lui), il accepte de dire ce qu'il sait. Il semble que ledocteurétait sur le point de faire des mélanges de médicaments. Rien de surprenant, si ce n'est que le médecin de la police a trouvé les mixtures assez louches et qu'après quelques analyses rapides, il a déclaré qu'il s'agissait d'une aberration, en d'autres termes, d'un poison. (...)
Le policier accepte d'aider les personnages à la condition qu'ils partagent toutes leurs informations (les cas de combustion spontanée sont rares à cette époque). Si ces derniers questionnent un peu les voisins, ils confirment que ledocteurétait un joueur invétéré et que souvent, il s'absentait à la campagne avec certaines jeunes filles de bonne famille et leur mère pour qu'elles se débarrassent d'un « problème encombrant ». (...)
On trouve aussi toute une correspondance avec Lucien Gambier (et surtout les renseignements capables de faire pression sur ledocteurAlain). Bref, comme le capitaine garde tout, il y a de quoi faire tomber des têtes. Par contre, une fois ces trouvailles acquises, il y a des chances qu'un des Singes donne l'alerte. (...)
S'ils pensent à l'amener à la roseraie, elle va y dormir un long moment, sous le regard de Rose, sa protectrice et recevra les soins du bondocteur. Au bout de quelques heures, elle ira mieux et la blessure aura disparu, emportée par un joyeux rayon de soleil. (...)
En 1887, il apprit que sa femme était l'une des nombreuses victimes de l'incendie qui ravagea l'Opéra Comique le 25 mai. Elle était morte à l'hôpital, appelant vainement son mari. LedocteurLebrun ne supporta pas le choc et démissionna. Il fit sculpter un buste de marbre à l'image de Rose et le plaça au centre de sa roseraie, au fond de son petit jardin. (...)Ce scénario pour Maléfices/L'Appel de Cthulhu n'a pas d'autre ambition que celle de vous divertir. Point de trame torturée, de monstre baveux et de cadavre remuant. Non. Installez- vous au soleil, écoutez un peu les oiseaux, admirez les formes des nuages dans le ciel (s'il en a) et laissez-vous prendre par ce petit conte bucolique et floral. La lecture de la France, Le guide des Années Folles pour l'Appel de Cthulhu peut être une précieuse source de renseignements. Introduction ...