Une histoire de fleurs
sur Les Archives de Benoit Attinost au format
Contient : fille (19)(...) Philanthrope, il participe à de nombreuses manifestations caritatives et passe le reste de son temps entre l'éducation de safille, son commerce d'import-export, les clubs et le bordel le plus proche (ce qui n'a rien d'inhabituel ou de scandaleux). Veuf depuis la naissance de safille, il ne compte pas se remarier. Paris sait de lui que c'est un homme recommandable, les personnages savent aussi que c'est vrai. (...)
Après avoir échangé les politesses d'usage, il explique en quoi les personnages peuvent lui être utiles. Depuis quelques semaines, tout semble s'effondrer autour de lui. SafilleSabine, qui a toujours été fragile, est tombée malade et le Comte pense luimême être victime d'une machination. (...)
Le Comte a fait appel à la police qui a placé un homme quelques jours devant sa maison, mais sans succès. La maladie de Sabine, safilleunique, empirant de jour en jour, il aimerait une aide discrète pour savoir plus sur ces lettres et il a pensé aux personnages. De son côté, il aura plus de temps pour prendre soin de la jeunefilleet va laisser de côté la politique pendant quelques semaines. Sa maison leur est ouverte et il peut défrayer les personnages à volonté. (...)
Si les personnages se renseignent sur la maladie de Sabine (en demandant par exemple à son père), ils apprendront que la jeunefillea toujours été fragile (et que c'est lors de sa naissance que sa mère est morte). On a craint la tuberculose ou une maladie de sang, mais personne n'a jamais trouvé. (...)
Le Comte n'a pas le droit d'en parler et il a même oublié cette affaire. Trop préoccupé par la santé de safille, il n'a pas fait le lien possible avec les lettres anonymes. Le dossier (dit Dossier Magnolia) est entre les mains de son premier assistant, l'ambitieux Lucien Gambier et c'est un peu la clef de tout le problème. (...)
On peut l'y suivre (et même l'y accompagner tout à fait officiellement) ou rester chez lui pour tenir compagnie à safille. Dans un cas comme dans l'autre, il y a beaucoup à apprendre. La soirée dans l'hôtel particulier est agréable, mais insipide. (...)
Puis, des bruits de mouvements violents à l'étage risquent d'inquiéter les personnages (et la domesticité, puisque Philippe va sortir de l'ombre, armé d'un mousquet). En fait, cinq hommes masqués sont simplement en train de kidnapper lafilledu Comte. Armés de bâtons et de pistolets, ils cherchent à agir le plus vite possible et filent dans une carriole avec leur prisonnière. (...)
Il aide les éventuels personnages intoxiqués qui devront passer le reste de la nuit à l'hôpital à cracher leurs poumons. Si certains d'entre eux sont simplement sortis, ils pourront entendre leur ami murmurer : « mafille, ils ont mafille. » Le domaine de Rose : La roseraie est en partie entourée de murs. Ces derniers sont invisibles, car couverts par les rosiers grimpants. Ici, pendant des années, le docteur Ernest Lebrun et sa femme Rose, s'aimèrent et s'occupèrent des rosiers. (...)
Son isolement et sa fragilité ont intensifié sa perméabilité aux sentiments. Ce lien a réveillé le passé et le couple veille sur celle qui aurait pu être leurfille. Indirectement, ils veillent aussi sur le Comte, car le bien-être de safilledépend aussi de lui. Si quelqu'un menace ou veut du mal à Sabine dans la roseraie ou dans un endroit où il y a des roses, les fantômes interviennent avec une violence incroyable. (...)
De plus sitôt la disparition de Sabine du Lieutel confirmée, le Comte va tomber dans un mutisme alarmant. Il refuse que la police soit prévenue, car il craint pour safille. La journée va se passer entre l'hôpital, son hôtel particulier et le ministère. Les journalistes sont partout et ne vont pas aider la suite des évènements. (...)
Non seulement, son ambitieux adjoint a fourni des preuves au Président lui-même (un dossier qu'il a monté soigneusement dans le dos de son chef), mais en plus, l'ami des personnages a reçu par porteur un bouquet de roses accompagné d'un petit mot : « Si vous voulez revoir votrefille, démissionnez et plaidez coupable ». L'homme va obtempérer (d'autant que, comme pour confirmer le danger, les roses du jardin semblent dépérir à vue d'oeil). (...)
Il faut agir d'autant plus vite que le chef de l'Etat a convoqué le Comte pour le lendemain, dans la soirée. Les personnages ont donc une journée complète pour tenter d'aider leur ami et safille. Un événement va leur donner de quoi relancer l'enquête (s'ils ne savent rien de Marcellin Duport, cela vous servira à relancer l'enquête). (...)
Rien de surprenant, si ce n'est que le médecin de la police a trouvé les mixtures assez louches et qu'après quelques analyses rapides, il a déclaré qu'il s'agissait d'une aberration, en d'autres termes, d'un poison. Un poison lent et affaiblissant. Et Lavoisier est loquace sur le sujet puisque c'est le nom de lafilledu Comte qui était indiqué sur les fioles. Vérifications faites, Sabine prenait bien cette médicamentation sulfureuse (ce qui était à l'origine de la maladie). (...)
Le jardin fut rattaché à un petit hôtel particulier, celui du Comte Ambroise Du Lieutel. Ce dernier s'installa avec sa jeunefille, Sabine, fragile des bronches et rêveuse. Elle découvrit la roseraie en ruine et décida de s'en occuper. (...)
L'incendie provoqué durant le gala est censé occuper le Comte durant la soirée pour kidnapper plus facilement safilleet donner le coup de grâce. Il montre aussi la détermination des malfrats. Une fois que le Comte aura reconnu publiquement ses soi-disant fautes, les kidnappeurs laisseront Sabine au fond d'un puits, dans une zone industrielle abandonnée. (...)Ce scénario pour Maléfices/L'Appel de Cthulhu n'a pas d'autre ambition que celle de vous divertir. Point de trame torturée, de monstre baveux et de cadavre remuant. Non. Installez- vous au soleil, écoutez un peu les oiseaux, admirez les formes des nuages dans le ciel (s'il en a) et laissez-vous prendre par ce petit conte bucolique et floral. La lecture de la France, Le guide des Années Folles pour l'Appel de Cthulhu peut être une précieuse source de renseignements. Introduction ...