1661 et 1662 : la Crise de l'Avènement
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Contient : roi (15)1661 et 1662 : la Crise de l'Avènement Où l'on essaye de cerner la situation du moment : Le 09 mars de cette année 1661, Château de Vincennes vers deux heures du matin, Mazarin mets son filleul etRoien garde contre Fouquet (le surintendant aux finances). Il dit à Louis XIV : « Sire, je vous doit tout, mais je crois m'acquitter en quelque manière en vous donnant Colbert ». (...)
L'on essaye d'oublier les rigueurs de l'hiver en organisant bals masqués et ballets. La tension est exacerbée entre leRoiet le surintendant aux finances : Fouquet. Louis XIV se voit refuser « au nom de la santé financière du royaume » trois cent mille livres qu'il comptait allouer au duc de Beaufort et au major Azkabbar pour créer une fonderie, et dans le même temps, Fouquet organise réjouissances, bal masqué et banquets fastueux, vend des charges diverses pour des sommes faramineuses ou encore s'achète la baronnie de kaër (Bretagne, Locmariaquer). (...)
Colbert sera d'ailleurs, comme lorsqu'il était au service de Mazarin, un redoutable adversaire pour le surintendant dès lors que le jeuneRoil'aura nommé officiellement. Les gens du peuple sont bien loin de ces préoccupations : en 1660, les récoltes furent très médiocres et l'hiver anormalement froid apporte déjà les premiers signes de disette. (...)
A partir du 20 avril, la cour se déplace à Fontainebleau. Louis XIV commence à affaiblir Fouquet. LeRoidécide de disgracier le surintendant mais garde secrète sa décision. Le rapport sur Belle-Ile qui montre une vraie place forte décide leRoià sévir contre son ministre. L'étape disgrâce est dépassée. Dans le jeu, on peut imaginer diverses passes entre les hommes de Fouquet et ceux de Colbert. (...)
Cette organisation de mendiants, infirmes, voleurs, brigands, escrocs et hors-la-loi est gonflée de tous les déshérités et autres paysans sans terre et sans emploi qui veulent croire que cette vie à Paris sera moins éprouvante que dans les campagnes. De nombreux quartiers sont incontrôlables et sous la coupe des hommes duRoide Thunes. On estime alors les effectifs de cette Cour des miracles à 30 000 individus, ce qui représente peu ou prou 6% de la population. (...)
Le comble du ridicule est atteint lorsqu'ils pensent capturer un galérien tentant d'empoisonner du grain destiné au pain des chevau-légers et tombent en fait sur une discorde opposant la police des grains et la police fluviale, quai Saint Germain. Avec l'été, le jeuneRoifait de Louise de la Vallière sa maîtresse alors que le cardinal de Retz tente de gagner la reine-mère à sa cause. (...)
Fouquet, lui, propose une fête éclatante à Vaux-le-Vicomte, juste avant d'y recevoir la Reine d'Angleterre et la duchesse de Nemours. Pour lui, le pire est à venir. Fouquet reçoit leRoià Vaux-leVicomte le 17 août. La fête qui y est donné surpasse toutes les précédentes, elle est somptueuse et « vexe » tellement Louis XIV qu'elle passe pour être à l'origine de la disgrâce de Fouquet. Le 25 août, lors d'un conseil, leRoidemande à supprimer les « dépenses comptant (secrètes) ». Le surintendant prend conscience de l'arrivée de sa disgrâce. (...)
La famine et les épidémies prélèvent leur part avec largesse et des émeutes éclatent partout dans le pays, ponctuelles, violentes et répétées. EN GARDE ! Louise est présentée auRoipar le comte de SaintAignan, fidèle, chevaleresque et délicat. Quelques hauts nobles jaloux du Comte ourdissent contre lui, et contre la duchesse de la Vallière, une cabale visant à les discréditer. (...)
On profite de l'amour des mots de SaintAignan, de ses contacts avec le défunt Voiture ou De Benserade pour publier des pamphlets satiriques sur les amours duRoi, laissant filtrer qu'ils pourraient être inspirés par Saint-Aignan. Les Mousquetaires de l'Ombre peuvent être chargés de démêler ce petit drame. (...)
On peut y trouver traces de transactions dans lesquelles le surintendant a payé un membre de la maison duRoipour obtenir l'accès à certaines bribes du Grand Secret. L'enquête mettra en évidence un officier de Maurepas, assez proche de Beaufort. (...)
Stratagèmes à dépister et à démonter dans la haute aristocratie de la finance pour éviter qu'une fortune conséquente ne vienne alimenter les caisses de l'organisation extraterrestre... Nicolas Fouquet est arrêté le 05 septembre 1661, leRoicharge son fidèle Charles de Batz Castelmore de l'arrestation. Dans le même temps, leRoifait prendre Belle-Ile par la force. Pendant tout le mois de septembre, on fouille, on inventorie, on perquisitionne dans les biens de Fouquet, la disgrâce s'étend à ses maîtresses et à quelques proches. (...)
Difficilement concevable aujourd'hui : la Cour est composée de 8000 à 10000 personnes qui « mangent » toutes dans la main duRoi. C'est un terreau propice aux intrigues et complots, une communauté régie par l'étiquette et, nous l'imaginons bien, un ensemble de cibles de choix pour la Fronde Grise. (...)Où l'on essaye de cerner la situation du moment : Le 09 mars de cette année 1661, Château de Vincennes vers deux heures du matin, Mazarin mets son filleul et Roi en garde contre Fouquet (le surintendant aux finances). Il dit à Louis XIV : « Sire, je vous doit tout, mais je crois m'acquitter en quelque manière en vous donnant Colbert ». Un peu plus tard dans la nuit, le cardinal quitte ce monde pour un autre, réputé meilleur. Ce fait dramatique ne sera pas sans conséquences sur le quotidien ...