Extraits des Chroniques des Féals
sur Les Editions sans Détour au format (8.7 Mo)
Contient : femmes (6)(...) En l'occurrence, cet espoir prend la forme d'une harmonie limpide : les personnages sont des hommes et desfemmescapables de synthétiser l'Onde et le Fiel, autrement dit la bonté et la perversion. J'attire votre attention sur la singularité des personnages. (...)
Ils arborent rarement de pilosité faciale, à l'exception des Pères qui portent une barbe blanche taillée au carré sous le menton. Lesfemmes, blondes et minces, sont connues pour leur beauté et leur inaccessibilité. Les Caladriens se couvrent de peaux de bêtes à l'extérieur mais préfèrent, en intérieur ou pour les cérémonies, des toges d'une soie blanche filée par un minuscule colibri arctique. (...)
Ces babioles sont cachées près du corps ou tissées à une petite natte dans les cheveux, chez les hommes comme lesfemmes. Les Caladriens sont un peuple fragile. Si leur durée de vie dépasse souvent les cinquante ans, le froid, le manque de nourriture et de lumière les vieillissent avant l'âge. (...)
Leurs noms se composent donc d'un unique mot. Les voyelles sont souvent dédoublées. Hommes : Somi, Eslo, Iuuso, Sheslu, Eetu, Erlisi, AapeliFemmes: Iorma, Saija, Hannu, Esa, Anneli, Eeva, Iassali, Eillina Chaque individu possède également un nom en langage gestuel. (...)
Préjugés : L'image qu'ont les habitants du M'Onde des Caladriens est celle des hospices : des gens amicaux, toujours prêts à aider et obsédés par la propreté et l'hygiène. Leurs hommes passent pour des êtres efféminés. Leursfemmessont dépeintes dans les discussions du continent comme insatisfaites et toujours prêtes à profiter de l'aide virile d'un étranger pour assouvir leurs passions. (...)
Je suis fier de prétendre l'avoir laissée pantelante sur le drap d'initiation. Mon père m'a félicité pour cela et les regards envieux desfemmesde la parentèle m'ont bien fait comprendre que l'entrée dans le monde des hommes me réservait quelques belles surprises. (...)L'arpenteur des sombres sentes : Comment peut-on légitimer l'existence d'un nouveau jeu de rôle d'heroic fantasy ? Sombres Sentes a conçu ce jeu comme une nouvelle expérience, inspirée par trois mots : la boue, le sang et le stupre. Trois mots en forme de leitmotiv pour parler d'une maturité de la fantasy, d'un traitement plus adulte. D'un traitement impliqué. Nous avons tous pratiqué et essoré l'heroic fantasy au point de douter, parfois, de ses ambitions. J'entends par là les limites ...