Yéti & Bigfoot : Des traces de pas démesurées
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Contient : tête (5)(...) Sa face était blanche et glabre bien que les détails apparaissaient comme confus. Les yeux ne brillaient pas dans la lumière comme c'est le cas des yeux d'un animal. Latêteétait petite et se terminait en pointe au sommet. Il était lourdement bâti avec des jambes particulièrement lourdes. (...)
Le père du Sherpa Tensing Norkay, vainqueur de l'Everest avec Sir Edmund Hillary, observa durant l'entre-deux guerres un yeti sur le Barun glacier, près du Makalu (un des pics de plus de 8000 mètres) : «Il ressemblait à un singe de 4 pieds de haut [1,20 m], sauf que ses yeux étaient profondément enfoncés et que satêteétait pointue au sommet. Sa couleur était grisâtre. L'homme comme le singe prirent peur. L'homme-des-neiges se retourna, émit un long sifflement, et disparut. (...)
Les bras sont longs, atteignant les genoux lorsque l'animal les tient le long du corps. La caractéristique la plus frappante est toutefois satêtepointue (en forme de pain de sucre ou d'obus), qui a été popularisée notamment par Hergé dans Tintin au Tibet. (...)
Le comportement du yeti évoque irrésistiblement celui d'un singe : 'la manie de se gratter, celle de découvrir largement les dents par mesure d'intimidation, un goût pervers de la destruction, ou encore le fait de manifester une colère impuissante en bondissant rythmiquement sur place tout en arrachant des touffes d'herbes', comme l'a souligné Bernard Heuvelmans. Le yeti est donc un singe anthropoïde encore inconnu, bipède (comme l'est le gibbon), dont latêtepointue trahit une crête osseuse sagittale comme en possède notamment le gorille mâle adulte. En 1958, Bernard Heuvelmans a proposé le nom scientifique de Dinanthropoides nivalis pour ce primate inconnu, en suggérant une parenté avec le gigantopithèque (hypothèse qu'il avait avancée dès 1952), un singe du pléistocène de Chine du sud, connu par des dents et quelques mandibules énormes. (...)
Fausses pistes : Les fameux 'scalps' de yeti conservés dans des monastères népalais, comme celui de Pangbotchi, sont en réalité fabriqués par les sherpas à partir de la peau et des poils du garrot d'une chèvre sauvage locale, le serow (Naemorhedus sumatraensis), ainsi que l'a démontré Bernard Heuvelmans en 1961. Ils s'en servent lors de cérémonies pour jouer le rôle du yeti, après avoir couvert leurtêteavec ce scalp. Une prétendue 'observation' d'un yeti a été publiée par le lama tibétain T. Lobsang Rampa dans son ouvrage The third eye (le troisième oeil). (...)Les scientifiques insistent sur le fait qu'une photographie, un témoignage ou une empreinte de ne constituent en rien des éléments déterminants. Une preuve matérielle reste toujours nécessaire: un squelette, crâne. Or personne n'a découvert de corps ni aucun squelette jusqu'à aujourd'hui. Découvrirons-nous un jour l'existence de cet 'homme-singe', qui semble fuir la présence humaine? Pour le moment, 'Bigfoot' et 'Yéti' reste une énigme. LE BIG FOOT : Certaines tribus indiennes d'Amérique ...