Mu, la Lémurie
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Contient : continent (26)(...) A l'apogée de sa civilisation, les lémuriens étaient hautement évolués et d'une grande spiritualité. Cecontinentlégendaire aurait sombré dans l'Océan. Les survivants purent se réfugier dans les colonies de Mu. (...)
Malheureusement, il est très difficile de trouver une preuve concrète de son existence. Une légende des Indes rapporte qu'il existait en effet dans l'Océan Pacifique un immensecontinentqui fut détruit et dont il faut chercher les restes à Madagascar, Ceylan, Bornéo, Java, Sumatra. Poussielgue releva sur une antique carte chinoise uncontinentdu sud comprenant la Nouvelle Guinée, l'Australie, les Iles Océaniennes et jouxtait une autre terre que les Chinois appelaient 'la Terre des Perroquets'. Cecontinentn'était autre que celui de MU qui faisait pendant aucontinentdes Dravidiens de l'Océan Indien connu aussi sous le nom de Malaisie, lui aussi détruit par un déluge... (...)
En 1926, le colonel James Churchward, américain d'origine anglaise, fit sensation en publiant son 1er livre : 'Lecontinentperdu de Mu.' Il affirmait que des tablettes découvertes en Inde et au Mexique, rédigées dans le langage de Mu qu'un vieux prêtre d'Asie lui avait appris à déchiffrer, confirmaient que cecontinentavait été la source de toute civilisation, avant même l'Atlantide. Après avoir quitté l'Inde, Churchward chercha d'autres preuves concrètes de l'existence de Mu, au Tibet, en Egypte, en Nouvelle Zélande et à l'île de Pâques. (...)
Cette patrie originelle de la civilisation dont les auteurs les plus divers ont fait la mère de toutes les cultures supérieures qui se sont développées sur la planète, de l'ancienne Egypte à l'Inde aryenne et à 1'Amérique précolombienne, fut cependant précédée, affirment certains, par un autre monde dont ne subsistent plus aujourd'hui que quelques vestiges épars, compréhensibles seulement par les spécialistes de l'espace océanien. Douze mille ans avant l'ère chrétienne ( -12000 ), un gigantesquecontinentse serait englouti dans les profondeurs du Pacifique : c'est sur cette terre que prospérait l'empire de Mu dont les habitants, essaimant vers la Birmanie, l'Inde, le Mexique, la Mésopotamie et l'Egypte, devaient ensuite jeter les fondements de toutes les grandes civilisations historiques, 1'Atlantide ne jouant qu'un rôle de relais dans cette gigantesque aventure. (...)
De nombreux vestiges restent encore à mettre au jour et l'archéologie des îles océaniennes n'en est qu'à ses balbutiements ; certains textes précolombiens ou indiens doivent être complètement réinterprétés pour faire avancer davantage notre connaissance de Mu, mais il est d'ores et déjà possible d'établir une synthèse de tous les faits qui montrent à l'évidence que cette terre paradisiaque, vouée au culte du dieu Soleil, eut une existence historique bien réelle, dont le souvenir s'est conservé dans de nombreux documents et dont les archéologues commencent a redécouvrir les vestiges. A défaut d'uncontinentdont l'existence pouvait être vérifiée quelque part dans les latitudes moyennes de l'hémisphère Sud, certains esprits imaginèrent alors qu'il avait été englouti à la suite d'une catastrophe naturelle. (...)
Dès 1778, un compagnon de Cook, le théologien Johann Reinhold Forster, affirmait dans ses Observations que les îles hautes de la Polynésie sont les restes d'uncontinentsubmergé, qui anciennement aurait communiqué avec 1'Asie et en aurait alors tiré sa population; cecontinentaurait disparu en s'affaissant. Dans son Mémoire sur les îles du Grand Océan de 1834, Dumont d'Urville suppose " qu'uncontinentou une grande île comme1'Australie dut jadis occuper une partie de l'Océanie habitée par un peuple dont les tribus polynésiennes ne sont que des débris échappés à quelque grande convulsion du globe ". A partir de la seconde moitié du XIXè siècle, de nombreux auteurs évoquent l'Océanide, soeur lointaine de l'Atlantide de Platon, engloutie comme elle sous les eaux marines. (...)
En 1934, l'un des compagnons d'Alfred Métraux, lors d'une expédition à l'île de Pâques, peut écrire que rien ne permet d'avancer " que l'île de Pâques ait été jadis beaucoup plus grande qu'elle n'est aujourd'hui, ou qu'un archipel situé dans ses environs ait disparu. L'hypothèse d'uncontinentPacifique, d'une Lémurie, soeur de l'Atlantide, doit être définitivement écartée "... Cette vue des choses est peut-être excessive et certains géophysiciens sont aujourd'hui plus nuancés. (...)
LES DOCUMENTS DE MU : Tablettes naacales - Codex troano - Tablettes du Mexique - Papyrus. Les tenants de l'existence ducontinentPacifique entreprirent une approche toute différente du problème et préférèrent fonder leurs théories sur l'interprétation de certains documents et de certaines traditions, négligeant un peu, il faut le reconnaître, les réalités géologiques. (...)
Celui que l'on considère a juste titre comme le pionnier de toutes les recherches relatives à Mu, puisque c'est ce nom qui aurait désigné la terre australe originelle, est le colonel James Churchward, auteur de cinq ouvrages consacrés a cette question : The lostcontinentof Mu (1926), The children of Mu (1931), The sacred symbols of Mu (1933), The Cosmic Forces of Mu (1934) et The Second Book of the Cosmic Forces of Mu (1935). (...)
En 1874 il rencontra un grand prêtre indigène qui lui fit découvrir, à travers certaines tablettes anciennes, l'existence passée ducontinentde Mu. I1 participa ensuite à une expédition au Tibet et, un peu plus tard, a une autre entreprise de cet ordre en Mongolie et en Sibérie. Après avoir passé trente ans dans l'armée des Indes, il continua à parcourir lecontinentasiatique et voyagea également en Amérique centrale et dans le Pacifique, avant de se retirer aux Etats-Unis, où il mourut a l'âge de quatre-vingt-six ans. (...)
Après deux années de travail qui lui permirent de déchiffrer un certain nombre d'inscriptions mystérieuses retrouvées sur les parois de certains temples, le jeune Churchward eut l'extrême privilège d'être amené à contempler des tablettes sacrées qui, selon son maître, avaient été apportées de Birmanie, où elles auraient été écrites par les Naacals, héritiers des anciennes connaissances muennes. Ces documents exceptionnels racontaient la création de la Terre et de l'Homme et évoquaient lecontinentoriginel où était apparu ce dernier : ce vaste monde, situé en plein coeur de l'océan Pacifique, avait été englouti douze mille ans plus tôt, a la suite d'un gigantesque cataclysme marqué par des séismes, des raz de marée et des éruptions volcaniques. (...)
cet auteur s'est attaqué a la traduction d'un document maya appelé le Codex Troano, dans lequel se trouvait également évoqué le cataclysme qui avait englouti lecontinentde Mu, dont le nom apparaissait pour la première fois sans que l'on puisse affirmer si c'était bien celui que lui donnaient ses habitants. (...)
Nul ne sait de quel temple il a tiré les fameuses tablettes naacales et il reste très imprécis quand il évoque son voyage au Tibet occidental, au cours duquel des lamas lui auraient présenté une carte de l'anciencontinentde Mu, dont il évalue l'âge à vingt mille ans. Des rouleaux de papyrus remontant a près de vingt mille ans : Ces critiques ne doivent pas remettre automatiquement en question l'ensemble de son travail; la découverte, en 1959, de rouleaux de papyrus remontant a près de vingt mille ans sur le site fouillé jadis par Niven vint confirmer, vingt-trois ans après la mort du pionnier, les intuitions qu'il avait eues à propos de Mu, baptisé Muror sur ces nouveaux documents; la traduction de ces rouleaux ne fut terminée qu'en 1964. (...)
L'étude des diverses sources auxquelles il avait pu avoir accès avait amené Churchward à un certain nombre de conclusions très précises quant a ce qu'avait été Mu. DESCRIPTION DE MU : Cecontinents'étendait sur 5 000 km du nord au sud, depuis les Hawaii, qui marquent encore aujourd'hui son extrémité septentrionale, jusqu'à une ligne joignant l'île de Pâques aux îles Fidji. (...)
C'est ce magnifique ensemble, porteur de la civilisation la plus ancienne qu'ait connue notre planète, qui fut rayé de la carte du monde par une série d'éruptions volcaniques et de raz de marée gigantesques, lesquels firent de ce vastecontinentla poussière d'archipels que l'on rencontre aujourd'hui au coeur de l'immensité du Pacifique. (...)
Routes, cités et temples furent engloutis dans les profondeurs, et les rares rescapés, incapables de survivre dans un état de sauvagerie à peu prés total, réduits au cannibalisme, disparurent rapidement, sans pouvoir s'adapter a de nouvelles conditions de vie, par trop différentes de celles que leur avait garanties pendant des millénaires une civilisation supérieure. Le souvenir ducontinentdisparu se perdit ainsi progressivement, et seules quelques populations qui avaient été en contact avec lui purent transmettre, par l'intermédiaire de sectes d'initiés telles que celle des Naacals, les traditions et le langage de la civilisation muenne. (...)
Ces pierres étaient si parfaitement jointes et posées qu'on ne voyait pas les bords... " et, par ailleurs, que " cette petite île faisait partie jadis d'un vastecontinenttraversé par des routes merveilleusement pavées de belles pierres plates ". Dans l'archipel Cook, on trouve sur les îles Rarotonga et Mangaia des vestiges de routes, sur des terres où ne se trouve aucune carrière de pierre, ce qui implique que les matériaux utilisés sont venus d'ailleurs. (...)
D'autres ruines sont visibles dans l'archipel des Hawaii et dans celui des Marquises, alors que diverses traditions orales montrent que le souvenir ducontinentperdu persistait également chez les Maoris de Nouvelle- Zélande; de la même manière, Churchward pense que certaines peintures rupestres d'australie, qui traduisent un degré d'évolution culturelle déjà élevé, ne peuvent être attribuées aux aborigènes très primitifs qui peuplaient la grande île lors de l'arrivée des Européens. (...)
Tous ces éléments ont amené Churchward, mais aussi de nombreux ethnologues qui sont loin de le suivre dans toutes ses conclusions, a penser qu'il avait existé une civilisation océanienne unique dont tous ces vestiges témoignent encore aujourd'hui. Si l'on admet l'existence de 'anciencontinentqui occupait le centre de l'océan Pacifique, il convient d'apporter une réponse à la question que pose sa brutale disparition. (...)Une civilisation supposée avoir existé avant et en même temps que l'Atlantide... La Lémurie est appelée aussi Mu, ou Terre de Mu. C'est une ancienne civilisation qui est supposée avoir existé avant et en même temps que l'Atlantide. On la situe dans le Pacifique Sud, entre l'Amérique du Nord, l'Asie et l'Australie. A l'apogée de sa civilisation, les lémuriens étaient hautement évolués et d'une grande spiritualité. Mu, aurait été englouti par une éruption volcanique. Les survivants auraient ...