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J'ai retiré deux choses de ces minutes que la Réalité transforma en éternité de souffrances : La première est que rien ne différencie un océan Réel d'un océan d'Ombre ; la seconde que l'éternité a pour les Ambriens une fin que notre Réalité n'offre pas. Ou plutôt si, elle l'offre. A plusieurs reprises même, selon les dires de ma mère. Comment ne pas la croire, elle qui par son sang est responsable de ce que j'ai coutume d'appeler de manière fort égocentrique ma malédiction. Je suis de ces ...Contient : honte (2)(...) La nécessité pour les habitants humanoïdes de Wenrebma de se vêtir m'apparaissait maintenant évidente : non seulement c'était potentiellement choquant pour les peuples de la mer, mais en plus, ils devaient avoir forthontede leur anatomie. J'ai été par la suite forcé d'adopter durablement cet 'aspect'. Adaptation favorisée par une découverte d'importance : les mystères du corps humanoïde féminin... J'étais alors déjà bien heureux d'être un homme. (...)
Je sais bien que ce genre de déclaration est une autre futile barrière sémantique pour me préserver à présent plus de lahonteque du désespoir qui me hante. Mais je considère avoir la grâce de deux vies, à l'instar des Amphibiens, la transition entre les deux étant un traumatisme provoquant une métamorphose. (...)