Extraits de Dementophobia
sur Les Editions sans Détour au format (3.1 Mo)
Contient : esprits (6)(...) La persuasion du passage de la folie à la possession profonde est un chemin long mais bien connu. La conscience publique ne parvient pas toujours à bannir les mauvaisespritslorsque d'un côté les gens sombrant dans la folie se sentent possédés par des démons et que d'autres se considèrent comme des outils de Dieu. (...)
Un lien de tromperie, de méprise et de passion enserre plus que des entraves les malades possédés par desespritsmalveillants et les prêtres possédés par desespritsbienveillants. Au Moyen Age chrétien, des méthodes de guérison plutôt discutables se développèrent pour le traitement des malades mentaux. On trouvait parmi elles les reliques miraculeuses, les pèlerinages humiliants et/ou l'expulsion desespritsmalins par l'exorcisme. Les mauvais traitements physiques, parfois brutaux, subis par les malades constituèrent leur thérapie jusqu'au milieu du XIXe siècle. (...)
Cela aboutit finalement, en commençant pendant la période des Lumières, à 200 ans de combat de la psychiatrie contre l'image bien ancrée desespritset des démons. Adorateurs et folie religieuse : « Où se trouve un mélancolique, le Diable a préparé le bain. (...)
Son séjour explique peutêtre les guerriers mystérieux de la tribu Foré, les premiers habitants de l'île, qui apparaissent tels desespritsdans l'environnement des personnages et qui n'ont pas peur de les attaquer. Le but principal des étrangers est de mettre la main sur Reiser. (...)Dieu et, au lieu de recherches médicales, les érudits écrivent des traités concernant les propriétés de l'âme. Les moines et les prêtres, souvent les seuls érudits dans les environs, sont chargés de s'occuper des malades et en particulier des patients souffrant de maladies mentales. Les écrits de nombreux savants de l'Antiquité sont interdits par l'Église et les connaissances manquent pour traiter les affections. Les religieux attribuent les perturbations du comportement à la possession ...