Extraits de Londres au XIXème siècle
sur Les Editions sans Détour au format (28.5 Mo)
Contient : chien (2)(...) Evidemment, il y avait une contrepartie : le Malin exigea de pouvoir emporter le premier être vivant à traverser la construction. A l'aube, la vieille femme se présenta, unchiencaché sous sa cape : elle jeta du pain sur le pont et l'animal se précipita pour l'attraper. Furieux - il escomptait s'emparer d'un humain - le diable griffa le sommet d'une arche, laissant une marque que l'on voit toujours, puis se volatilisa. (...)
Pour se venger, elle exige une vie tous les sept ans ; toutefois, il est possible de la tromper en noyant volontairement un chat, unchienou un oiseau. On raconte qu'un jour, alors qu'on se trouvait dans la fameuse septième année et qu'aucun animal n'avait encore été sacrifié, 426 un jeune homme ne tint pas compte des avertissements qu'on lui donna et tenta de traverser à gué la rivière ; mal lui en prit, car les eaux jaillirent soudain, emportant l'imprudent et sa monture. (...)Préface : Le Londres victorien ne laisse pas indifférent ceux qui le visitent, c'est même tout le contraire : certains le considèrent comme la « Reine des cités », d'autres comme une « Ville monstre » ; Victor Hugo voit en lui la « Babylone noire » et Pierre Larousse, « le premier marché de l'univers ». Contrastées sinon contradictoires, ces opinions n'en sont pas moins toutes fondées, car elles sont le reflet d'une caractéristique frappante de la capitale britannique : elle offre en effet ...