Extraits de Londres au XIXème siècle
sur Les Editions sans Détour au format (28.5 Mo)
Contient : chiens (3)(...) C'est dans la « saison » le rendez-vous des voitures du Coaching-Club et du Four-in-Hand-Club, quelquefois 30 à 40 en même temps. - Du côté N., à la porte Victoria [...], un cimetière dechiens, avec monuments et inscriptions. - Les parterres du côté de Park-Lane sont magnifiques, et on en admire particulièrement en juin les rhododendrons. (...)
On raconte que, jadis, le diable est venu emporter un mauvais prêtre du nom de Dando qui avait pour habitude de chasser le dimanche. Depuis, par les nuits de tempête, on verrait ou entendrait l'ecclésiastique et seschienscavaler à travers les landes. On raconte qu'étant poursuivi par les dogues au souffle enflammé, un homme eut le bon sens de s'agenouiller et de prier, provoquant leur fuite. (...)
Chasses nocturnes En Angleterre, on donne le nom générique de Chasse sauvage (Wild Hunt) à l'ensemble des chasseurs surnaturels accompagnés dechiensde meute spectraux qui, seuls ou en groupe, cavalent dans le ciel nocturne. Les opinions divergent quant à leur nature : on les considère tantôt comme des démons poursuivant des pécheurs trépassés, tantôt comme des fantômes, des âmes ellesmêmes damnées. (...)Préface : Le Londres victorien ne laisse pas indifférent ceux qui le visitent, c'est même tout le contraire : certains le considèrent comme la « Reine des cités », d'autres comme une « Ville monstre » ; Victor Hugo voit en lui la « Babylone noire » et Pierre Larousse, « le premier marché de l'univers ». Contrastées sinon contradictoires, ces opinions n'en sont pas moins toutes fondées, car elles sont le reflet d'une caractéristique frappante de la capitale britannique : elle offre en effet ...