Extraits de Londres au XIXème siècle
sur Les Editions sans Détour au format (28.5 Mo)
Contient : femmes (3)(...) Dans chaque pièce, ce sont jusqu'à trente personnes de tous âges qui s'entassent sur des grabats de paille ou de haillons, parmi la vermine et, quelquefois, parmi les cadavres des défunts, puisqu'il arrive que plusieurs jours s'écoulent avant qu'on ne songe à les déplacer de l'endroit où ils ont rendu leur dernier soupir. Les caves sont tout aussi bondées : dans la pénombre, l'humidité et les relents fétides, desfemmeschassent en permanence les rats avides de grignoter le nez ou les doigts de leurs faméliques nourrissons... Un mal en extension Ultime refuge des laissés-pour-compte, foyers d'épidémies et de criminalité, les taudis gangrènent la tentaculaire métropole, occupant une impressionnante proportion 305 Vue d'ensemble L'enfer des taudis A Londres, la plus brillante opulence côtoie la misère la plus sordide. (...)
J'errais dans ces quartiers le jour seulement, entre les maisons où vont s'abrutir les fumeurs d'opium, où se font les bals à un sou l'entrée, où le dilettante de boxe va voir s'abaisser les poings formidables qui écrasent les yeux et brisent les mâchoires ; où on trouve desfemmesavec la tête cassée par leur mari ivre ; où la prostitution commence avec l'enfance et continue dans la vieillesse ; où la férocité, la luxure, la misère, guettent dans les ténèbres, comme des monstres hideux, et s'unissent pour envoyer des victimes à la Tamise, aux hôpitaux et au gibet ; où fermente, enfin, la pourriture de la grande ville, et où Charles Dickens allait boire de la bière avec son domestique. (...)
e XIXe siècle voit naître un nouveau champ d'études : le folklore. A travers tout le pays, des hommes et desfemmesmènent l'enquête, s'efforçant de recueillir puis de coucher sur le papier ces croyances que, jusqu'ici, les habitants des campagnes ne se transmettaient qu'oralement, le soir, au coin du feu. (...)Préface : Le Londres victorien ne laisse pas indifférent ceux qui le visitent, c'est même tout le contraire : certains le considèrent comme la « Reine des cités », d'autres comme une « Ville monstre » ; Victor Hugo voit en lui la « Babylone noire » et Pierre Larousse, « le premier marché de l'univers ». Contrastées sinon contradictoires, ces opinions n'en sont pas moins toutes fondées, car elles sont le reflet d'une caractéristique frappante de la capitale britannique : elle offre en effet ...