Les Trois Couillons
Lundi dernier j'ai été joueur d'une partie de Wastburg, et comme ce blog est un peu la maison des auteurs du jeu, je me suis dit que ce serait un bon endroit pour poster un compte-rendu de partie. On commence par décrire les personnages puis la narration se fait à trois mains à travers les yeux des trois personnages. Pour info, je jouais Wolfgang. LES PERSONNAGES : MATHIAS : Mathias est un homme plutôt grand et filiforme, pas particulièrement beau même s'il pense avoir un certain charme. ...Contient : pris (5)(...) Ouais, bah je passe par là, je passe juste devant lui et je déstronche d'un bon coup d'épaule le petit connard. Bon, y'avait Matthias derrière qui se l'estpriset il s'est éclaté contre le mur. Genre sa première blessure de guerre, il se l'estprispar un mioche loritain quoi... Dans le genre glorieux... Bon, bah après il a arrêté sur le moment genre 'Les loritains c'est des gens comme nous', et on a mis la pression budgétaire au petit. (...)
J'étais prêt à aller plus loin, mais il m'a sifflé la vérité entre ses dents : Berg nous avait trahis, il avait vendu la mèche à Brender, et c'est pour ça qu'on s'étaitprisune telle dérouillée... Evidemment, j'aurais dû m'en douter. Avec un plan aussi bien huilé, notre échec ne pouvait tenir qu'à une trahison. (...)
Du coup, au coeur de la mêlée alors que le pont s'écroulait (ce pantin de Tobias ayant trébuché du haut du pont et entraîné une partie des étais dans sa chute), j'en ai profité pour glisser ma dague dans le flanc de Berg, qui n'a rien vu venir. Il a pas souffert longtemps, j'avaisprisla précaution d'y enduire une petite substance que je garde toujours sur moi. Je pensais que personne ne m'avait vu, et quand j'ai repéré les gars de Sturm qui s'apprêtaient à faire la peau à ce qu'il restait de la bande à Brender, j'ai sonné la retraite. (...)
Jan était pas chaud, mais quand je lui ai dit qu'il devait sauver son ami Chevalier il a pas trop hésité. Je me suis quand mêmeprisun parpaing du pont sur le coin de l'épaule en me barrant, j'ai encore le bras tout bleu. Mais bon, plus de peur que de mal. (...)