Les Trois Couillons
Lundi dernier j'ai été joueur d'une partie de Wastburg, et comme ce blog est un peu la maison des auteurs du jeu, je me suis dit que ce serait un bon endroit pour poster un compte-rendu de partie. On commence par décrire les personnages puis la narration se fait à trois mains à travers les yeux des trois personnages. Pour info, je jouais Wolfgang. LES PERSONNAGES : MATHIAS : Mathias est un homme plutôt grand et filiforme, pas particulièrement beau même s'il pense avoir un certain charme. ...Contient : trop (8)(...) Il a rejoint la garde après que Sire Tobias, son chef, se soit enfuis du Waelmstadt. Il ne savait pastropquoi faire de sa vie, jusqu'à ce qu'il voie des mecs tabasser des gars et se faire applaudir par la foule de marchands autour. (...)
Bon, on a foutu la frousse aux gamins, on leur a mis quelques targes pour qu'ils filent droit, mais Berg nous a dit qu'il fallait pastroples amocher, parce que ce qui était important c'était de les marquer psychologiquement. Je vous dis pas la tête de Jan quand Berg a dit 'psychologiquement'. (...)
Ca a porté ses fruits, et Colwin a promis qu'il contacterait Brender, pour lui dire qu'Armand et les bijoux seraient sur le pont demain. Après j'ai filé avant que maman ne déconnetropsur l'air de prend garde à toi. Ah, ça, y a des choses qui changent pas... Sur ce je suis allé me coucher. (...)
Du coup l'histoire du sabotage, c'était juste pour le faire revenir sur les 'lieux du crime', et a priori ce pochtron n'avait pas d'autre but que de le cuisiner jusqu'à ce qu'il lui crache la planque de son chef Brender. Ca a pas ététropdur de le convaincre qu'on y arriverait pas, d'autant plus que Mathias ne ratant pas une occase pour faire des mamours aux Loritains (je sais pas ce qu'il a avec ces métèques, lui. (...)
Là, Wolfgang pour faire un jeu disait-il les a fait échanger de fringues. A mon avis, c'est plus pour faire plaisir à Mathias, qu'a l'airtropgentil avec ces jeunes là pour pas vouloir se les taper stu vois ce que je veux dire. Donc là, il a pu bien les mater. (...)
Du coup, avant de retrouver Germackt pour le debrief, le lendemain, je suis allé vider ma bourse et remplir mon gosier, en essayant de ne pastroppenser à Armand, et à la promesse que j'avais faite à mes parents de le protéger... *** Wolfgang : Bon, on peut pas dire que le plan se soit déroulé sans accrocs, mais enfin, il s'est terminé comme je l'avais prévu, et c'était là l'essentiel. (...)
Je pensais que personne ne m'avait vu, et quand j'ai repéré les gars de Sturm qui s'apprêtaient à faire la peau à ce qu'il restait de la bande à Brender, j'ai sonné la retraite. Jan était pas chaud, mais quand je lui ai dit qu'il devait sauver son ami Chevalier il a pastrophésité. Je me suis quand même pris un parpaing du pont sur le coin de l'épaule en me barrant, j'ai encore le bras tout bleu. (...)
Finalement, c'est bien la Garde comme poste. On voit du pays, on peut librement s'exercer à casser la gueule aux malfrats, et si on est pastropcon on peut même s'assurer quelques revenus discrets. J'ai trouvé ma vocation. Le lendemain on est retourné voir ce lourdaud de Gemackt qui nous a demandé avec sa grosse voix de faux dur 'C'est qui les bleu-bites? (...)