Le Loup qui pleurait
Le présent scénario repose sur une structure très simple : il s'agit en fait d'un piège dans lequel vont tomber les voyageurs. Ils vont d'abord rencontrer un loup, la tristesse incarnée, qui pleure et qui parle. Il leur conseillera de se détourner de la forêt qui se profile non loin de leur lieu de camps. Je serais surpris que cela n'interpelle pas vos joueurs et qu'ils ne cherchent pas à pénétrer cette forêt interdite. Dès lors, le piège se referme : ils ne pourront pas sortir de cette forêt ...Contient : lutin (5)(...) Et, disséminé dans toute la pièce, chacun posé sur une chaise, cinq statues, cinq bonshommes, comme cinq êtres vivants désormais figés, en l'attente de quelqu'un. En effet, depuis la disparition de Plantigrade, plus rien n'a bougé, pas unlutinn'a ne serait ce que remué un doigt. Plus encore, personne n'est plus entré dans le chalet, pas même le Maître ni ses créatures. (...)
Lorsque les voyageurs font leur entrée dans le chalet, tout se met en branle ; comme si, d'un coup, leur présence avait éveillé l'atelier, qui dormait jusque-là : l'horloge libère son coucou, des boîtes à musique jouent ensemble une cacophonie pas trop agréable, des poupées mécaniques effectuent des mouvements désordonnés et un petit automate représentant un tambour, parcourt tout l'établit et, une fois arrivé à son extrémité, fait rouler ses baguettes sur son instrument. Alors, lelutinle plus proche s'éveille d'un coup et par dans un grand sanglot. Ceci éveille un deuxièmelutin, qui lui-même se met à pleurer. Le pleur se répand ainsi, delutinenlutin, jusqu'à ce que tous soient éveillés est sanglotent à l'unisson. Finalement, les choses se calment et les voyageurs pourront enfin avoir une discussion à peu près sensée avec les lutins. Ceux-ci sont étranges, presqu'inquiétants : curieux mélange de facéties enjouées et de douleur déchirante, ils continuent leurs farces comme par réflexe... Pourtant, ils sauront s'avérer utile et à peu près affable envers les voyageurs. (...)