L'âge de la guerre - Ailen Beli
Pour apprécier pleinement ce récit, il est préférable de lire avant : Cromh le gardien du troupeau. Jamais le manteau de neige n'avait été aussi épais et jamais la neige si brillante. Les gardes emmitouflés dans de lourdes fourrures devaient plisser les yeux et masquer le soleil de leur main pour pouvoir à peine distinguer la silhouette de celui qui approchait. La longue cape qui le couvrait entièrement était si blanche qu'elle se confondait avec la neige. « Halte là ! » cria le premier garde ...Contient : fureur (2)(...) Ailen était au sol et la stupéfaction pouvait se lire sur son visage, jamais il n'était tombé. « Tu sais qui je suis », dit alors Gix Petit-Géant. « Mafureuret ma détermination me viennent de ce village et de mon dévouement pour lui. Ces mains que tu vois sont les miennes depuis toujours et tu es en train de détruire tout ce qu'elles ont mit une vie entière à construire. (...)
» Gix ramassa alors l'un des grands troncs qui composaient la palissade, le leva haut et l'abattit avec une tellefureurque le bruit du choc sourd sur le crâne de Ailen couvrit son propre cri de guerre. Il le souleva de nouveau mais, aussi étonnant que cela puisse paraître, Ailen s'était déjà relevé et avait bondit sur Gix, l'empoignant à la gorge. (...)