Les Bâtards de Lonn
Le chasseur épuisé apparu avec les premiers rayons du soleil, il avait, toute la nuit durant, suivi la piste d'une grande troupe puis avait étudié leur campement avant de revenir faire son rapport. « Bevan notre chef, j'ai enfin retrouvé leur camp, je pense que nous avons une grande opportunité. Il est blotti entre une haute colline à l'Est, la rivière au Sud et la forêt au Nord. Seule le passage à l'Ouest est dégagé et si nous attaquons par là ils seront bloqués ! » « Ce que tu me dis là est ...Contient : femmes (13)(...) » « Les chariots sont tous démontés et les tentes solidement ancrées, je pense qu'il se sont installés pour attendre le printemps. » « Et lesfemmes? » « Une très large tente entourée de palissades trône au milieu de leur campement, non loin de la tente de leur chef. (...)
Celui qui se déplace avec la guerre avait préparé le repos de ses hommes en passant plusieurs lunes à enlever toutes lesfemmesdes villages qu'ils croisaient. Ils avaient pour habitude de s'en servir pour se satisfaire et se reproduire. (...)
La plupart étaient revendues comme esclaves et celles qu'ils parvenaient à féconder les accompagnaient quelques années, le temps d'élever les nouveaux garçons. Enfin, cesfemmeset leurs filles étaient également revendues. Bevan suivait sa piste depuis si longtemps qu'il était passé par de nombreux villages dont lesfemmesavaient été enlevées et, chaque fois, sa détermination avait grandi. Tant de gens l'avaient supplié de ramener cesfemmes, qu'il avait juré devant les Dieux, de le faire. Le lendemain, au crépuscule, Bevan observait le camp depuis quelques heures. (...)
« Dans trois jours nous lancerons une attaque. Notre objectif ne sera pas de les vaincre mais de libérer lesfemmes» « Pourquoi cela ? demanda l'un de ses chefs. D'après ce que j'ai entendu, ils sont bloqués de toute part. (...)
» « Je ne comprend plus Bevan notre chef, tu veux les attaquer malgré tout en sachant que nous allons perdre !! Pourquoi cela ? » « Tu ne m'a pas écouté Macchile. J'ai dit que nous allions libérer lesfemmes. Vous ferez semblant d'attaquer pour les occuper pendant qu'avec quelques hommes, j'irai libérer lesfemmes. C'est simple : Vous attaquerez par la plaine comme cela semble le plus logique. Votre objectif sera de rejoindre la piste au Nord Est. (...)
Ceci fait vous vous dirigerez vers l'Est pour vous écarter de la bataille. Lorsqu'ils reviendront par l'Ouest, nous aurons tous disparus avec lesfemmes. » « Mais où est la gloire dans cette bataille ? N'allons donc pas nous battre et les vaincre ? (...)
Entre-temps, un petit groupe, dirigé par le chasseur qui connaissait le camp, s'occupât de libérer les nombreusesfemmesemprisonnées dans l'enclos central du camp. Bevan, quant à lui, n'avait pas pu s'empêcher d'aller vérifier si Lonn était présent. (...)
Lorsque les hommes de Lonn revinrent dans leur camp, pensant y trouver leurs ennemis pour les surprendre, celui-ci était vide. Les quelques gardes avaient été faits prisonniers et avaient été emportées avec toutes lesfemmes. Ils prièrent alors les Dieux de ne jamais revoir leur chef... Bevan ramena toutes lesfemmesdans leurs villages respectifs et offrit à celles qui n'avaient nulle part où aller de rejoindre le village de Cyannus. Quant à Curcog, il l'emmena comme une esclave. (...)
Puis elle dévisagea sa nouvelle esclave, la releva et l'installa confortablement. Puis elle posa une main sur son ventre. Elle avait vu, comme lesfemmessavent le faire, qu'elle était enceinte. Curcog voulu parler mais Keara l'en empêcha d'un geste et lui fit comprendre qu'entre elles, il n'y aurait jamais de paroles... 7 hivers plus tard, Bevan revenait enfin. (...)