Bevan « le guerrier né »
Bevan avança dans la grande plaine verdoyante. Il voyait, allongé à l'ombre d'un grand arbre, celui qu'il était venu chercher. D'abord hésitant, il fini par se racler la gorge et parla haut et fort. « Je te salue Dagda le bon, et je m'excuse de te déranger durant ton repos ! Je suis Bevan le guerrier né, du village des Trois chants.» Le Dieu ne bougea d'abord pas, puis, lentement se tourna vers Bevan. « En effet tu me déranges » dit simplement le Dieu sur un ton suffisamment explicite pour que ...Contient : bataille (5)(...) Prend bien garde à ce que tu vas faire de cette mort que tu vas prendre à cet homme, ceci n'est pas un jeu... » Puis, dans un éclat de rire, le Dagda disparu, ainsi que la plaine. Bevan était au milieu d'un champ debataille. De nombreux corps jonchaient le sol. Nombre d'entre eux recouverts des peintures de la guerre et quelques uns recouverts de l'armure des Formoirés. (...)
Il ne fallu pas longtemps pour que les Formoirés stupéfaits cessent leurs attaques. Au milieu du champ debataille, encerclés par les Formoirés, ne restaient plus que Bevan et celui qu'il protégeait. Le chef de l'armée s'avança alors et s'adressant à Bevan, dit : « Qui es tu ? (...)
« Ces trois fois sept cailloux blancs seront ton armée et ces trois fois sept cailloux noirs seront la mienne. La surface de ce bouclier sera notre champ debataille» dit il en désignant le bouclier du Dagda. « En place maintenant et, souviens toi, il s'agit d'un duel à mort. (...)
« Les Bardes d'Erin et ceux de ton village chanteront longtemps tes louanges, Bevan le guerrier né. » Il s'arrêta de marcher. « En revanche » ajouta t'il, « Ce fut là ta dernièrebataille. Plus jamais tu ne conduiras les hommes à la guerre, Bevan. » Et il se retira. Bevan rentra dans son village tant aimé. (...)
Elle avait été retrouvée paisible, morte dans son sommeil, le poing fermé sur un cailloux blanc. Je remercie Bevan « le Guerrier né », du clan Laëg, qui chaque fois mena le village à labatailleet à la victoire.