Renart rencontre Jesper le vieux chat et Magnificus
le sanglierContient : magnificus (6)Renart rencontre Jesper le vieux chat etMagnificusle sanglier Une pluie d'hiver tombait à grosses gouttes. Renart le goupil couru se réfugier sous le grand arbre. Là se trouvaient déjà Jesper le vieux chat etMagnificusle sanglier qui tentaient tant bien que mal de se mettre à l'abri. - Maudit temps, grommela le vieux chat. (...)
- Cet hiver est celui de trop, reprit Jesper, je crains de ne point voir le printemps cette année. - Vous voilà bien pessimiste cher ami, lui répondit Renart. - Non, il a raison, ditMagnificus. Nous n'avons presque plus rien à manger et nous prenons de plus en plus froid. Renart les regarda l'un après l'autre et reprit la parole. (...)
- Mes amis, si nous mettions nos forces en commun, nous serions plus fort et nous pourrions vaincre bien des périls. - A quoi penses tu ? demandaMagnificus. - De quoi parles tu ? demanda Jesper. - Je dis que si chacun de nous apporte aux autres, nous passerons l'hiver, répondit Renart. (...)
- Je n'ai pas grand chose à partager, dit le vieux chat, tout juste trois petits mulots. - C'est très bien, lui répondit Renart en les prenant. Et toiMagnificus, qu'as tu à apporter, demanda le goupil en engloutissant un mulot. - Je n'ai pas beaucoup plus, dit à son tour le sanglier, seulement douze truffes et un cèpe. (...)
demanda Jesper. - Moi, je vous apporte un toit, répondit Renart la bouche pleine. - Où est il, demandaMagnificus. - Vous le découvrirez ce soir, dit Renart en s'éloignant. Renart sortit de la foret et se dirigea vers la colline d'Agassan le lion. (...)Une pluie d'hiver tombait à grosses gouttes. Renart le goupil couru se réfugier sous le grand arbre. Là se trouvaient déjà Jesper le vieux chat et Magnificus le sanglier qui tentaient tant bien que mal de se mettre à l'abri. - Maudit temps, grommela le vieux chat. - Je n'ai plus un poil de sec, renchérit le sanglier. Renart sous sa fourrure dégoulinanate ressemblait davantage à un lapereau qu'à un goupil. - Ne vous plaignez pas messires, j'ai moi-même l'impression d'être passé dans le lavoir ...