La Saison des Cendres ép. 1 : Year of the Gun - Annexes
sur Les Arpenteurs de Mondes au format
Contient : américaine (7)(...) Mais l'efficacité de ses menées aura été considérablement accrue et alimentée par l'ingéniosité et la soif de profit d'une sociétéaméricaineet de son président autocrate. Cette société s'appelait International Business Machines, et son président Thomas J. (...)
Mais plusieurs dirigeants d'IBM NY, et même certains représentants personnels de Watson comme Harrison Chauncey et Werner Lier, se trouvaient presque en permanence à Berlin ou à Genève d'où ils supervisaient l'activité des filiales européennes et veillaient à ce qu'aucun profit et aucun des marchés lucratifs du nazisme n'échappe à la société mère. A partir du moment où la loiaméricainea interdit toute relation commerciale directe avec les nazis, le bureau suisse d'IBM est devenu la plaque tournante qui assurait à la maison mère un flot continu d'informations et une couverture crédible. (...)
DANS les jours qui suivirent la Libération de Buchenwald, les services de la guerre psychologique de l'arméeaméricaineprocédèrent à une vaste enquête sur l'histoire de ce camp de concentration nazi. Un 'rapport' fut établi sur la base, notamment, de nombreux témoignages recueillis par une équipe d'anciens détenus sous la direction d'Eugen Kogon, déporté autrichien d'opinions conservatrices. (...)
Le rapport lui-même fut considéré comme 'secret' par les autorités américaines, échappant ainsi à la curiosité des historiens. Or, il en existait une copie entre les mains du chef de l'équipeaméricainedes services de renseignements, Albert G. Rosenberg, qui la remit à un professeur de l'université d'El Paso, au Texas, David H. (...)
Le grand patron de cette entreprise criminelle n'était autre que Wernher von Braun, l'homme qui construisit la fuséeaméricainequi atteignit la Lune. L'historienneaméricaineLinda Hundt vient de révéler que von Braun était parfaitement au courant des crimes commis à Dora, qu'il était depuis le début un nazi militant, farouche admirateur de Hitler. Or, les autorités américaines étaient au courant, mais elles ont maintenu le secret dont elles avaient recouvert ce qui, en nom de code, s'appelait 'Paperclip', opération consistant à récupérer les savants et les techniciens de l'industrie de guerre pour les besoins des armées des Etats-Unis. C'est ainsi que furent étouffés tous les procès que la justiceaméricainetenta d'intenter aux criminels de guerre nazis, et que l'on s'efforça de couvrir d'un épais voile de silence ce qui s'était passé à Dora. (...)EDWIN BLACK, IBM ET L'HOLOCAUSTE, FEVRIER 2001. Avant-propos disponibles sur le site de l'Express (quotidien français) depuis février 2001. La lecture de cet ouvrage risque d'être profondément éprouvante. Son écriture l'aura été tout autant. Ce livre raconte en effet l'histoire de la participation consciente d'IBM à l'Holocauste directement et par l'intermédiaire de ses filiales et de sa complicité ...