Encyclopedia Ilvaniris
sur R.E.D.O.N. au format (4 Mo)
Contient : seigneur (56)(...) comme de l'Europe médiévale : la notion de caste nobiliaire recouvre toujours à peu près la même chose, mais les nuances peuvent parfois être très marquées selon les régions... Au coeur de la société féodale, un noble s'inscrit généralement dans un double rapport Suzerain/Vassal. Il est le vassal d'unseigneur, d'un roi, et lui doit fidélité et obéissance par le serment d'allégeance qu'il lui a déclaré. (...)
Elle possède des avantages financiers, les « privilèges », qui lui donnent droit de lever l'impôt, d'avoir des terres, mais aussi des gens, de rendre la justice officiellement, b) L'Anoblissement C'est l'action par laquelle unseigneurfait d'un roturier (homme sans noblesse) un noble. Pour la création d'un Chevalier on parle d'adoubement. UnSeigneurpeut créer n'importe quel rang de noblesse, pourvu qu'il soit inférieur au sien. Attention cependant, à partir d'un certain rang, un titre de noblesse est généralement attaché à une cité, à une terre, à une région... On imagine facilement un chevalier sans fief, mais pas un baron. (...)
C'est le cas par exemple du Percolan, où le Grand Duc est le seul maître d'un domaine indépendant. Titre Notes Rente et Fortune Marque de respect protocolaire Empereur Titre suprême,Seigneurd'un Empire, domaine constitué d'au moins deux royaumes. L'Empereur est généralement le Roi d'un pays qui en a soumis d'autres. (...)
Il ne reconnaît d'autorité que celle du Pape. Revenus de l'impôt de ses terres Votre Altesse Impériale RoiSeigneurd'un Royaume. Généralement indépendant, le Roi est le maître d'un pays et ne doit allégeance à personne (sauf dans le cas d'un empire). (...)
Si c'est une fille on parle de « l'infante ». 500 à 10.000 pièces d'or par mois payés par le trésor du royaume Votre Majesté PrinceSeigneurd'une Principauté, province constituée d'au moins une grande Cité, et de quelques Comtés Revenus de l'impôt de ses terres Votre Majesté Archi-DucSeigneurd'un Archi-Duché, Duché ayant fait sécession d'un royaume, ou fief indépendant subitement monté en puissance. Revenus de l'impôt de ses terres Votre Majesté DucSeigneurd'un Duché, grande province constituée d'au moins 3 Comtés dont un possède une grande Cité. Revenus de l'impôt de ses terres Votre Majesté MarquisSeigneurd'une Marche (ou Marquisat), région périphérique d'un royaume constituée d'au moins 2 comtés. Revenus de l'impôt de ses terres Votre Seigneurie ComteSeigneurd'un Comté, région constituée par au moins 3 baronnies. Revenus de l'impôt de ses terres Monseigneur VicomteSeigneurd'un Vicomté, région constituée d'au moins 2 baronnies. Revenus de l'impôt de ses terres Monseigneur BaronSeigneurd'une région, baronnie, composée d'une Cité principale et de 1 à 5 fiefs (villes ou villages dirigés par des Chevaliers) Revenus de l'impôt de ses terres Monseigneur Chevalier Banneret Distinction d'un Chevalier ayant suffisamment de biens et de terres pour lever des Chevaliers. Revenus de l'impôt de ses terres Messire Chevalier Premier rang de noblesse. Parfois héréditaire. Le Chevalier peut être leSeigneurd'un fief (un village plus ou moins grand). 20 à 200 pièces d'or par mois s'il est sans terres, allouées par son suzerain. (...)
Les Grands seigneurs, et certains moins grands, entretiennent une cour. La cour est à la fois un lieu, le château où demeure leseigneur, et un groupe, l'ensemble des vassaux duseigneurconsidéré. Au sein de cette cour, leSeigneurest virtuellement l'égal d'un Dieu. Il a des favoris, des vassaux qui lui sont particulièrement chers ou sympathiques, et des favorites... Il fait aussi les disgrâces. En ce lieu, et justement pour éviter de tomber en disgrâce, le protocole est de rigueur. (...)
Le protocole c'est l'ensemble des règles de bienséance qui s'appliquent dans la relation avec autrui. Ainsi, le protocole indique-t-il, par exemple : - qu'une femme, lorsqu'elle rencontre unseigneurdont la position sociale est supérieure ou égale à la sienne, se doit de faire la révérence. - qu'un homme doit se découvrir la tête lorsqu'il rencontre unseigneurqui lui est supérieur ou égal (le droit de conserver son chapeau en présence du roi est à ce titre un privilège extraordinaire qui n'est accordé qu'aux plus grands seigneurs de la cour). (...)
Chacun peut les interpeller pour solliciter une aide, un avis... Leurs ressources matérielles proviennent de deux origines : la dîme (10% de l'impôt prélevé par leseigneur) que leur reverse leseigneurdu domaine, où qu'ils prélèvent directement s'ils sont les seigneurs du domaine, et les offrandes spontanées des fidèles. b) Les Moines. (...)
C'est généralement la catégorie la plus pauvre de la société, mais là encore des disparités importantes peuvent subsister entre paysans. - Le Serf. C'est un paysan qui est attaché à une terre qui appartient auseigneur. Il a obligation à travailler la terre duseigneur. Il paye l'impôt en nature (généralement 50% au moins de sa production) et en travail au château (la corvée, qu'il accomplit de 1 à 5 fois par mois selon le poids de cet impôt). - Le Vilain. C'est un paysan qui travaille des terres plutôt périphériques du domaine d'unseigneur. Il n'est pas attaché à la terre et peut partir s'il le souhaite. Il paye l'impôt par le fruit de son agriculture (souvent autour de 30 à 50% de sa production). - Le Métayer. C'est un fermier plus libre encore, à qui leseigneura prêté une terre qu'il doit faire fructifier. L'imposition est souvent plus favorable pour lui (impôt moins lourd d'au moins 25% par rapport au Vilain). - Le Paysan libre. Il advient parfois qu'unseigneurait à coeur de récompenser un de ses sujets pour services rendus (lors d'une bataille par exemple), en lui accordant la propriété d'une terre. (...)
: cette propriété est rarement héréditaire et, à la mort du paysan, la terre rejoint la propriété duseigneur. b) la bourgeoisie. C'est la caste de ceux qui vivent dans les villes et dans les cités, ou encore dans les villages et qui n'ont pas de rapport direct avec la terre. (...)
Il lui doit une fidélité complète. - Chambellan : officier préposé au service de la chambre du Roi, duSeigneur. Il est choisi par leseigneurparmi ses plus fidèles amis. Il est un conseiller écouté, un confident, souvent un ami intime. - Chancelier : Premier ministre désigné par le souverain. (...)
L'Ecuyer du Roi est reçu partout avec tous les égards dus au souverain auquel il est attaché. - Echanson : c'est celui qui verse la boisson dans le verre duseigneur. Devenu charge. - « Fieffé » : à côté d'un titre signifie que leseigneurconsidéré possède un fief. « Chevalier Fieffé » est un chevalier qui possède une terre. - « Préséance » : qui possède le droit de passer avant. (...)
C'est généralement l'apanage du plus titré, ou du plus puissant... - « Tomber en disgrâce » : ne plus faire parti des favoris duSeigneur. - « Charge » : fonction honorifique, parfois lucratives. Les charges sont souvent attribuées à des vassaux ou des sujets particulièrement méritants, ou bien monnayées par leseigneurpour remplir son trésor. - serf : c'est un paysan qui est attaché à sa terre. Il a obligation à travailler la terre duseigneur. Il paye l'impôt en nature et en travail au château. - vilain : c'est un paysan qui travaille des terres plutôt périphériques du domaine d'unseigneur. Il n'est pas attaché à la terre et peut partir s'il le souhaite. Il paye l'impôt par le fruit de son agriculture. (...)
Mettre un terme à une idée reçue : on n'y mange pas mieux qu'en ville, en tout cas en cette période médiévale qui nous occupe. En tout cas, pas forcément mieux. Tout dépend : de la magnanimité duseigneurlocal (est-ce un tyran qui dépouille ses sujets et ne leur laisse que le minimum pour survivre ou au contraire un homme juste qui sait se contenter d'un impôt juste ? (...)
1D4 mn / extrait de rose + belladone + houx. VII. Armée. Les armées, les grandes, sont levées par unseigneurpour « faire la guerre ». Elles ne durent que le temps de quitter le domaine, de se rendre sur le champs de bataille, plus ou moins éloigné selon que leseigneurdéfend son domaine ou tente de faire main basse sur le fief d'un voisin. Coûteuses, elles sont le plus souvent rapidement démantelées une fois les combats terminés... 1°) Les Corps Armés. (...)
Une armée compte en moyenne 1.000 à 3.000 hommes. On y trouve des corps d'arme très différents. L'Armée obéit auseigneurd'un domaine ou directement au chef de l'Etat. Elle n'assure qu'exceptionnellement les fonctions de police. (...)
L'épée d'arçon, l'épée et la dague sont utilisée en fonction des événements... NB : la masse d'arme est souvent réservée au capitaine de l'armée. La raison en est, non le manque d'efficacité, mais la ressemblance qu'elle a avec le sceptre duseigneur. Elle est donc réservée à celui qui commande sur le champ de bataille. Lorsque le capitaine lève sa masse, c'est qu'il va prononcer un ordre. (...)
C'est un moment de rencontre entre toutes les castes qui fondent la société : noblesse bien sûr, qui fait alors étalage de sa richesse et de sa générosité (unseigneurse doit d'être charitable dans les jours de fête), clergé qui apporte bénédiction aux concurrents aux différentes épreuves, et peuple qui vient assister, le plus souvent en spectateur bruyant, aux démonstrations de force des « grands de ce monde ». Plus unseigneurest puissant, plus il aura à coeur de montrer sa grandeur par l'organisation d'un tournoi important. (...)
Des cavaliers sont envoyés dans toutes les agglomérations voisines pour faire l'annonce de la tenue d'un tournoi, et pour opérer les invitations auprès des nobles voisins et amis... - la présentation. Le premier jour du tournoi, les participants potentiels se présentent devant leseigneur. Annoncé par un Héraut, qui indique ses quartiers de noblesse, le détail de son ascendance et ses hauts faits d'arme éventuel, le concurrent doit saluer leseigneuret sa dame avec courtoisie. Le seigneurs indique à ce moment s'il accepte la participation du concurrent. (...)
Il peut arriver que des participants souhaitent concourir sous le couvert de l'anonymat. Ils peuvent alors se présenter auseigneursans retirer leur heaume, et l'écu couvert d'un drap. Ils encourent alors bien sûr le risque de ne pas être autorisé à concourir. Le recours : un concurrent écarté par leseigneurlors de la présentation peut demander « appel de cette décision ». Si leseigneuraccepte d'entendre cet appel (et les règles de l'usage le porte à entendre cette requête), il soumet l'anonyme à un défi (conduit par son connétable ou lui même) : les deux adversaires du défi opèrent une passe de joute avec des lances de tournoi, si l'anonyme parvient à faire tomber le champion duseigneur, il obtient le droit de concourir. - la déclaration. Elle est composée de deux temps. D'abord leseigneurannonce l'ouverture officielle du tournoi de son domaine et remercie les concurrents de leur présence. Ensuite, le Héraut duseigneurprésente le programme de la journée (ou des journées). - les épreuves. Immédiatement après la « déclaration », le plus souvent, s'ouvrent la première épreuve du Tournoi. (...)
En fonction de l'importance du tournoi, cette épreuve pourra être la joute (si aucune autre épreuve n'est prévue), ou toute autre prévue dans le cadre des festivités. - la clôture. Au terme de la dernière épreuve du tournoi, leseigneurreprend la parole pour couronner les « champions » du tournoi. Le Champion principal est évidemment le vainqueur de l'épreuve de joute. (...)
On distinguait encore les béhourdis, ou sièges simulés ; les combats à la barrière, où deux partis luttaient à pied, avec la hache, l'épée et la masse d'armes, pour se jeter l'un contre l'autre hors de la lice ; et les pas d'armes dans lesquels un ou plusieurs chevaliers, ayant choisi quelque étroit passage en pleine campagne, y plantaient leur bannière et défiaient tout venant. Unseigneurde Touraine, nommé Geoffroi de Preuilli, rédigea un code des tournois qui, dès son vivant, servit de règle en cette matière. (...)
Cependant, quoique ce législateur eût prescrit l'emploi de lances et d'épées de bois, on ne se servait guère, dans les tournois, que de véritables armes de fer, pourvu qu'elles fussent sans pointe et sans tranchant ; on les appelait alors des armes courtoises ; mais souvent, à ces joutes, on perdait les membres ou la vie, comme à de vraies batailles L'avis historique... Le Livre du 'Tournoi du Roi René', composé vers 1450, nous fournit de précieux renseignements sur les moeurs des chevaliers du Moyen Age. Le tournoi, l'une des distractions favorites duseigneur, se déroutait en présence de nombreux spectateurs. Il était présidé par la 'reine' du tournoi qui remettait le prix au vainqueur. (...)
C'est l'épreuve reine des tournois, celle qui suscite le plus d'engouement chez tous les spectateurs, du nobleseigneurau roturier le plus pouilleux tous attendent avec une égale impatience d'assister au spectacle grandiose que constitue toujours cette épreuve. (...)
La place du marché, et les rues adjacentes, sont souvent soumises à réglementation seigneuriale : on ne s'installe pas n'importe où et surtout pas à n'importe quel prix. Le maître de la ville, que ce soit leseigneurlui-même ou son sénéchal, tire un revenu non négligeable des taxes qui pèsent sur les échanges faits au marché. (...)
Notons enfin que, en dehors de quelques jours communs à toutes les nations pour des raisons souvent religieuses, les jours fériés varient grandement d'une région à une autre, le plus souvent au gré des désirs duseigneuren place. Ainsi, on chôme généralement l'anniversaire du souverain (ou duseigneur), la commémoration d'une grande bataille gagnée sur un ennemi héréditaire... Enfin, le jour du printemps est généralement férié, de même qu'un jour après les moissons (mais là les dates varient d'une région à l'autre en fonction du climat). 3°) Les phases de la Lune. (...)L'encyclopédie Ilvanirienne... Le sujet est naturellement vaste évidemment. D'ailleurs trop vaste, sans doute, pour un seul ouvrage. Aussi certains éléments ont été volontairement extraits de ce travail encyclopédique pour être présenté ailleurs, dans d'autres livrets. C'est le cas des armes et des armures, qui font l'objet d'un livre particulier. C'est le cas aussi des références et des travaux géographiques, présentés dans un autre ouvrage. C'est enfin le cas de l'histoire et de la religion qui ...