Genesis (Shadowrun 3)
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Scénario tiré de Genesis, de John Case imprimé par Mame Imprimeurs. L'histoire se passe en novembre 2057. Prologue : Pardonnez moi mon père car j'ai pêché. Janvier 2057, confessionnal de l'église San Giovanni Decollato de Montecastello di Peglia en Ombrie (Italie). - Je vous écoute dottore. - Pardonnez moi padre car j'ai péché. J'ai voulu aider ces femmes qui ne pouvaient pas avoir d'enfant en même temps que je recherchais la vérité. J'ai toujours voulu savoir et il n'y avait qu'une ...Contient : rome (15)(...) Le docteur était en route pour l'enfer, la peur irradiait de tout son être. L'instant d'après, il franchit le porche. Le jour même, l'abbé Azetti était en route pourRomeafin de voir le cardinal Orsini. Celui-ci est très occupé et refuse de le voir. Finalement, après une semaine d'attente dans les couloirs, le cardinal le reçoit mais refuse d'être en tête à tête, son assistant Giulio (membre de Umbra Domini) reste avec lui. (...)
Le passeport est rempli de tampons (il faut du temps et de la méthode pour les classer) : 2046 : navettes entreRomeet Beyrouth ; 2046 à 2048 :Aztlan (Belize) ; 2049 : Mozambique (Maputo) ; 2052 : Serbie (Belgrade) ; 2053 : Croatie (Zagreb) ; 2055 : Prague puis Sao-Paulo puis New-York * Bordereau de virement : sur un compte de Grimaldi (Q6784-319) dans une succursale du Crédit Suisse de Zurich, Banhofstrasse d'un montant de 50 000 euros effectué il y a 4 mois * Le vrai Juan Gutierrez possède le même numéro de IGE (SIN) => couverture parfaite => professionnel * Description physique : 1,85 m, brun, yeux marron, sportif (rugbyman, boxeur ou videur), malabar, anciennes fractures, cicatrices dans le dos (fouet ? (...)
) * n'a pas de voiture * Franco Grimaldi (informations pouvant être données par un contact italien haut placé ou ministère des affaires étrangères) informations datant de 2046 : * Date de naissance : 17/03/15 * Lieu de naissance : Rosarno, Calabre, Italie * Mère : Vittorina Patuzzi * Père : Giovanni Grimaldi (décédé) * Frères et soeurs : * Giovanni 12/02/13 (décédé) * Ernesto 27/01/14 (décédé) * Giampolo 31/03/17 * Luca 10/02/21 * Angela (épouse Buccio) 07/02/22 * Dante 17/05/24 * Adresses : * 114 via Genova,Rome(Italie) * 237 via Barberini,Rome(Italie) * Heilestrasse 49, Zuoz (Suisse) * Service militaire : * Carabiniers 21/01/33 * SISMI 15/11/33 (démobilisé le 12/04/46) * Patrimoine : * un penthouse, 237 via Barberini (quartier chic de Parioli) * un second appartement à la même adresse loué à sa soeur Angela * un chalet à Zuoz (village suisse proche de Saint-Moritz), au 49 Heilestrasse * compte à la banque Lavoro crédité de 26 000 euros en moyenne * sûrement d'autre comptes en Suisse * une Jeep Cherokee, àRome* une Range Rover, à Zuoz * pas de créditube sauf ceux des grands magasins, il payait ses dépenses en liquide * Le 5 janvier 2049, un membre du Congrès National africain a été assassiné, et un ressortissant italien débarqué la veille au soir en provenance de Johannesburg était recherché pour complément d'information. * Rosarno est un petit port situé à l'extrémité de la botte italienne. Grimaldi a coupé les ponts avec sa famille, seule sa soeur Angela a gardé des relations avec lui. (...)
Williams, 201 Rue Nazareth, Toulouse, Tel 05 61 49 01 48 Italie : Les Italiens parlent italien => prendre un traducteur ou des puces sinon, il reste les gestes. Au téléphone on ne dit pas 'Allô' mais 'Pronto'.Rome: * Aéroport : Leonardo da Vinci, très laid, rempli de touristes * 114 via Genova : quartier populaire, immeuble de 6 étages à la façade décrépie, du linge pend aux fenêtres, une vieille dame balaie en parlant toute seule. (...)
Il notera ensuite leur numéro d'immatriculation. * 237 via Barberini : l'un des quartiers les plus élégants deRome. Immeuble luxueux, avec une façade de marbre ivoire, des baies vitrées et des ornements en cuivre. (...)
Il connaît les nouvelles adresses de Grimaldi et de sa soeur : 114 via Genova et 1062 Ave Cristoforo Colombo àRomeles deux. * 1062 Ave Cristoforo Colombo : faubourgs deRome. Building aux murs couverts de graffitis, sans arbre ni herbe aux alentours. Interphone. Si les PJ lui parle de Franco, elle leur ouvre tout de suite et leur demande s'ils ont des nouvelles. (...)
Je suis au courant de votre visite à Zuoz, Gunther m'a téléphoné. Et, avant cela, j'avais été informé de vos diverses démarches àRome. Je ne vous blâme pas, soyez en certains. Permettez-moi de vous poser une question. Croyez-vous en Dieu ? (...)
Je me suis confessé à vous et je le regrette. On me dit que vous avez fermé notre petite église et que vous êtes parti pourRomeoù vous êtes restés de longs jours. Mon cher Giulio... que de tourments vous ai-je causés ! Je reconnais à présent que j'ai péché par orgueil en imaginant que mes actes puissent aller contre la volonté du Créateur. (...)
Il m'avait fallu près d'un demi-siècle de labeur et de réflexion pour saisir ce que n'importe quel paysan sait d'instinct : les reliques constituent le lien concret et essentiel qui nous rattache à Dieu. Vous n'ignorez pas qu'àRome, on ne défend pas ce point de vue. Le Vatican préférerait oublier le temps où le commerce des reliques était florissant, où l'on déboursait des fortunes pour un lambeau de chair ou un morceau de bois. (...)
Il expliquait notamment que l'avènement de l'art religieux était dû à l'expansion géographique du christianisme qui, né en Palestine, avait ensuite gagnéRome. Il y avait supplanté l'art païen, omniprésent dans l'Empire romain, car les chefs de l'Eglise avaient compris qu'il constituait un formidable outil de propagande, apte à soutenir l'essor de la foi. (...)
La croyance dans le pouvoir magique des reliques, réputées capables de repousser les démons et de guérir les maladies, était, apparue très tôt dans le monde chrétien. Dès le Xe siècle, des marchands prospères, établis àRome, vendaient des reliques dans toute l'Europe. Au Moyen Age, il n'existait pas une église qui ne possédât, conservé dans une précieuse châsse, un fragment d'os, d'ongle ou de dent attribué à tel ou tel saint. (...)
On connaissait trois exemplaires de la lance qui avait transpercé le flanc du Christ, et diverses étoffes que les traits du Christ auraient " impressionnées ", dont la Véronique de Saint Pierre deRomeet le saint suaire de Turin. Baresi analysait ensuite les miracles attribués à ces reliques. Quoique les mystifications fussent flagrantes (il existait assez de morceaux de la sainte croix pour bâtir plusieurs ces), le culte des reliques était trop ancien et instinctuel pour se laisser entamer par un raisonnement logique. (...)