La bataille du Rocher-Feu
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Contient : dernier (6)(...) Ils n'étaient plus qu'à trois pas du Duc, quand les ombres qui l'entouraient s'éveillèrent soudain pour former des silhouettes humanoïdes prêtes à défendre leur maître. Lederniernain resté en arrière en profita pour tirer son carreau enchanté. L'arbalète prodususit un bruit ourd, suivi du sifflement du trait, qui alla se ficher dans l'épaule du Duc. Cedernierne broncha pas, et tourna sa tête encapuchonnée vers le rocher derrière lequel se cachait le tireur embusqué. (...)
Une lueur sombre baignait le regard de son ami. Avant qu'il ait pu dire quoi que ce soit, Yarish avait déjà abattu sa hache sur lederniercompagnon vivant, d'un air mauvais. Arakin et Yarish se retrouvaient face à face. Le Duc, à l'arrière, ricanait doucement, et semblait guider Yarish par la pensée. (...)
Le nain s'accrocha au Duc de toutes ses forces, enfonçant encore sa hache plus profondément dans le coeur de son ennemi. Dans underniersouffle, le Duc repoussa le nain, tira sa longue épée de Ténèbre, et l'enfonça vivement dans l'abdomen de Yarish, qui s'écroula. Le Duc eut underniersourire, avant de rouler le long de la colline, sans vie. Dognar le terrible, général des armées naines du Rocher-Feu avait échoué. (...)
Bientôt, d'autres ogres entrèrent dans la caverne, et les Inspirés furent abattus un par un, libérant leur Flamme, qui serait sans doute perdue à jamais. Dognar restait seul avec un Inpiré, aux côtés de Kouladamor. Cedernierparla alors, d'une voix tonnante qui paralysa les mercenaires pendant quelques secondes. Il intima aux deux derniers défenseurs de se jeter dans son Foyer, et il libérerait l'énergie de sa Flamme pour en terminer avec l'ennemi. (...)De la corniche surplombant la rivière, Arakin observait la nature environnante. Sa Flamme lui avait donné ce talent de prédire l'avenir grâce aux subtiles variations de la nature. Un papillon s'égaillant sur le pistil d'une fleur trop rouge, un vent, espiègle, qui se glisse entre les branches des arbres, un rocher érodé par le temps, tous ces indices signifiaient quelque chose pour Arakin. Et du haut de la corniche, le nain pleurait, lentement. Pas vraiment de sanglots, mais tout le désespoir ...