Le Cénacle des Immortels
sur Souffre Jour au format (1.1 Mo)
Seuls les profils des personnages importants sont exposés dans le corps de texte. Les autres sont assimilés à des profils classiques tels qu'on peut les trouver dans les Cahiers Gris, ou dans les différents archétypes présentés dans la gamme officielle Agone, le jeu de rôle d'Heroic Fantasy dans les Royaumes Crépusculaires. GESTE. « La Flamboyance... Ainsi nommée de par l'époustouflante civilisation humaine qui s'épanouît alors en chaque point de l'Harmonde, elle n'en compta pas moins ...Contient : seigneur (15)(...) Tout ceci fut réalisé, il y a un siècle environ, sous la houlette de l'Equerre, spécialement détachée sur place à la demande duseigneurde l'époque, arrière-grand-père d'Armandin de Torrentielle. Pourtant, l'institution naine n'a jamais souhaité ouvrir de succursale dans la ville. (...)
Une nuit, l'échange fut fait sans que personne n'en soit informé, et le domaine passa aux mains du Semblant. Sous l'apparence empruntée duSeigneurlocal, le Sinistre Faciès (voir Aide de Jeu) distille avec méthode la corruption auprès de ses sujets. (...)
Ses longs cheveux bruns, toujours noués en une tresse hâtive, tombent le long des robes les plus fastueuses, que leSeigneurfait venir des contrées les plus lointaines pour son amour. Ses manières restent pourtant celles d'une jeune fille simple, un peu rêveuse, au bleu regard souvent absent. (...)
Elle a partagé beaucoup avec Floret, mais celui-ci n'en reste pas moins un Terne, incapable de l'éveiller à l'Inspiration, et ne sachant lui enseigner la Geste ou l'Harmonie, pourtant omniprésentes dans les longs corridors en ruines des vestiges flamboyants. Ormère : « Mon enfant, écoute bien les enseignements de tonseigneur. Tu n'imagines pas tout ce qu'il peut t'offrir ! » Allure : Ormère, vieille femme tapie dans l'ombre de Rubanne, dissimule son apparence sous une diversité d'étoles et autres chandails entassés sur sa chasuble de jute noire. (...)
Bientôt, toute la ville s'éveillera à la Connaissance, et deviendra un modèle de liberté et de générosité pour l'Harmonde ! Ce qu'elle veut : Ormère désire que les plans prévus par Armandin, sonseigneuret maître, s'accomplissent. Elle souhaiterait tant que sa douce Rubanne s'exalte davantage, et s'implique dans cette aventure palpitante... Mais le Camée dont Armandin a fait l'acquisition récemment, et dont la livraison ne devrait plus tarder, risque d'enfin la convaincre de la générosité désintéressée de son suzerain. (...)
Histoire : La jeune Perrine est arrivée en ville deux années auparavant avec le reste de la famille Cycledor. Fille d'auguste et de Malvine, elle eut pour rôle de plaider leur cause auprès duseigneurlocal, désirant faire de cette ville leur « fond de commerce ». Armandin fut très compréhensif, et leur offrit même une petite bourse de pièces comme gage de sa confiance. (...)
Fondée en 1139 par une poignée de bûcherons et leurs familles, et centrée sur le gigantesque arbre qui croit au coeur du vallon, elle a depuis pris une ampleur suffisante pour ne plus craindre que ses terres soient contestées par unseigneurvoisin. Son domaine s'étend aussi loin que puisse aller la forêt. Le gibier y prospère, et les bûcherons n'ont jamais manqué de bois, qu'ils fournissent par la suite aux grandes villes plus éloignées. (...)
Cela lui a d'ailleurs valu de nombreux quolibets, et la garde locale mène l'enquête pour vérifier son affiliation éventuelle à un groupuscule liturge. La cité était gérée par son suzerain illégitime, leSeigneurArmandin de Torrentielle, aujourd'hui reconnu par tous comme un agent du Grand Tricheur, ce que nous expliquons lors du Drame ci-dessous. (...)
Entracte : l'Emissaire d'Armandin : Lorsque vous le jugerez nécessaire, Eminence, et que vous estimerez que cette affaire a suffisamment fait parler d'elle, faites entrer Ormère en scène. Celle-ci se présente aux Inspirés comme une envoyée duseigneurlocal, Armandin de Torrentielle. Sur ordre de son maître, elle vient leur réclamer le Camée que devait livrer l'individu assassiné sauvagement dans le quartier du Gouffre. (...)
Chacun la traite de sorcière, de traîtresse et de meurtrière, et en interrogeant les plus calmes des fuyards, on finit par apprendre que Rubanne, prise d'un élan de folie, aurait assassiné sauvagement sa nourrice et leseigneur, puis se serait attaquée à la garde qui tentait de la contenir. Elle aurait pour cela déployé tous les feux de l'enfer. (...)
En s'approchant de l'arme, on peut noter qu'elle maintient, cloué au bois partiellement brûlé, un visage de peau, à moitié racorni suite à l'action de la chaleur, mais dont les traits restent nettement reconnaissables, puisqu'il s'agit du portrait d'Armandin/Misène. En revanche, le corps duseigneurne se trouve pas dans la salle. Enfin, dans un angle de la salle d'arme est ouvert un panneau secret. (...)
Car si le Sinistre Faciès adopte le visage de sa victime, il en adopte aussi les talents, les connaissances et les idées, même si celles-ci sont envisagées sous des angles légèrement déviés, travestis. Un généreuxseigneursera remplacé par un suzerain excessivement ouvert, à la limite de la mièvrerie et du sacrifice personnel (apparent, évidemment). (...)
Son caractère volage et sa nature changeante d'artiste schizophrène lui évitent les quolibets de ses amis, qui souhaiteraient un peu plus d'entraide... Elle incarne la douce Chimène, la fougueuse cavalière ou l'amère vengeresse qui tombera finalement amoureuse du beauseigneur. Misène... le beau prince, c'est lui. Il joue son rôle à la perfection, et toutes les jeunes filles de l'assistance prient pour son entrée en scène. (...)
Il y a trois ans, encore, je dormais dans un vaste manoir surplombant mon domaine. Torrentielle... Je suis né Armandin de Torrentielle,seigneurdu Vallon de Salutrins. J'ai grandi parmi mon peuple, et tous me respectaient, appréciant ma bienveillance et la justesse de mes décisions. Mes parents, morts des années auparavant, firent de moi le plus jeuneseigneurde l'Histoire de Torrentielle. Je m'investis dans la vie politique pour le bien de mon peuple, délaissant ma vie privée. (...)