Le Cénacle des Immortels
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Seuls les profils des personnages importants sont exposés dans le corps de texte. Les autres sont assimilés à des profils classiques tels qu'on peut les trouver dans les Cahiers Gris, ou dans les différents archétypes présentés dans la gamme officielle Agone, le jeu de rôle d'Heroic Fantasy dans les Royaumes Crépusculaires. GESTE. « La Flamboyance... Ainsi nommée de par l'époustouflante civilisation humaine qui s'épanouît alors en chaque point de l'Harmonde, elle n'en compta pas moins ...Contient : voie (9)(...) Au départ, il ne s'agissait que d'une petite communauté de trappeurs et de bûcherons, comme il en existe tant d'autres dans les collines, mais peu à peu ses palissades de bois ont laissé place à de solides murailles de pierre, avant que la grande majorité des demeures nevoiesa structure renforcée de murs bien plus solides que les coffrages et colombages traditionnellement employés dans la région. (...)
L'arbre, surnommé Alinois par confusion avec l'esprit bienfaiteur censé vivre en son tronc, est protégé par une haute grille de fer forgé, et l'on prétend que tous ceux qui la franchissent meurent sur l'instant. Le reste de la place est pavé, et s'agite chaque semaine d'un grand marché. La Grand-Voie, principale artère marchande, en part vers le sud et quitte la ville, tandis qu'au nord, deux voies conduisent vers Ouestrevent, au nord ouest, et le manoir seigneurial au nord est. (...)
L'ensemble n'est guère plus grand que certaines maisons bourgeoises lorgolaises, mais il n'en reste pas moins que le manoir s'affiche comme la plus riche demeure de la ville. La cité est essentiellement séparée en trois quartiers. Au nord ouest de la Grand-Voie, au pied de la Violente, vivent les classes moyennes, commerçants et artisans, ainsi que les exploitants de bois les plus aisés. On y trouve un certain nombre de commerces d'alimentation, notamment en bordure de la Grand-Voie, ainsi que le désormais célèbre « Pays des Rubans ». Au nord sont également installés des menuisiers, tout contre le fort de garde, lequel a le regard rivé sur le col d'Ouestrevent. (...)
Maître Ornepique vit en plein coeur de la « Petite Abyme », dans un petit hôtel particulier. En arrivant devant sa porte, par lavoiedes eaux, on remarque effectivement une superbe barque amarrée, toute de chêne sculpté. Un serviteur ouvre à la porte, et n'autorisera les visiteurs à s'entretenir avec le maître des lieux qu'en fin d'après-midi (« Mon maître est souffrant, et dort encore »). (...)
Son commerce, « Au Guérisseur », est connu de tous, et il n'est pas difficile de le trouver, au Sud de la Grand-Voie. Sa femme, Malvine, travaille avec lui, tandis que leur fils unique, Firmin, prétendument handicapé, reste invisible aux yeux de tous. (...)
Interroger l'orfèvre du village : Les différents témoignages recueillis faisant mention d'un bijou, la Troupe pourrait avoir envie de rencontrer le joaillier de Torrentielle, un certain Guilbert. Celui-ci a, bien évidemment, une échoppe dans la Grand-Voie, et accueille la Troupe les bras ouverts (sauf si le minotaure ou la farfadine sont présents, auquel cas il ne peut s'empêcher de craindre pour ses vitrines). (...)
L'Inspiration, la Révolte des Femmes, mon enlèvement, ce billet. Cela n'avait pas de sens. Je finis par rencontrer la Troupe, qui m'adopta et me mis sur lavoiede la Lutte contre la Menace. Je leur dois aujourd'hui tout ce que je suis devenu, et probablement ma vie. (...)
Mes démons sont à mon image, changeants, instables, intenables. Mais ils ont les plus fidèles serviteurs de ma cause, ceux par qui j'ai trouvé mavoie! Je n'ai jamais été, malgré ma stature, un homme physique. Je ne me débrouille guère au combat qu'armé d'une cognée, et mes talents à l'arc m'on fait passer de nombreuses nuits à jeûner... Mes démons me défendent, le plus souvent à bas prix. (...)