La Vie quotidienne à Tahiti
Contient : animaux (7)(...) Les coquillages sont également ramassés et consommés. L'alimentation carnée est plutôt rare, les seulsanimauxcomestibles sont le porc, le chien, le poulet et le rat. A part la gent ailée, le gibier est peu abondant dans les îles, il se limite à quelques cochons retournés à l'état sauvage. (...)
Chaque île a ses propres motifs récurrents et ses symboliques. A Tahiti, les tatouages peuvent être figuratifs (plantes,animaux...) ou géométriques. Les membres des sociétés ´arioi se font également tatouer, mais leurs tatouages sont différents de ceux des ari'i. (...)
Les matériaux et les outils à la disposition des artisans sont peu nombreux et limités : il n'y a pas de métal à Tahiti. Les végétaux et lesanimauxamènent la majeure partie des matériaux. La panoplie d'outils se composent de haches, d'herminettes, de couteaux et de dents de requins. (...)
Les cheveux humains sont utilisés dans les cordes et les vêtements. Les os et les dents des humains ou desanimauxservent pour les hameçons, les pointes de lances et de flêches, les amulettes (ti'i), les bijoux. (...)
Quand le but de l´expédition est de coloniser des terres inconnues, les maohis emmènent dans leurs embarcations les pousses de toutes les plantes indispensables à leur vie (cocotier, pandanus, mûrier, arbre à pain...) et tous lesanimauxqui serviront à la nourriture durant le voyage et qui, surtout, se reproduiront sur les nouvelles terres. Cesanimauxindispensables sont le cochon, le chien, le coq et aussi le rat. Quand il s´agit de relier deux destinations connues, moins de précautions sont prises. (...)
LES OBJETS DE VALEURS : La richesse est fonction de la possession de terres et de différents objets etanimaux. La propriété est en général familiale. Les étoffes, les tresses, les plumes et les cochons sont des objets qui jouissent d'une grande faveur. (...)Ce soir allait se tenir un grand spectacle ‘arioi, un ‘upaupa, au fare ‘arioi. Paraita se préparait. Il se badigeonna le corps de monoi parfumé au bois de santal, se ceignit de son plus beau paréo rouge et noir, se coiffa de son couvre chef en coquillage surmonté de plumes rouges et fixa sa cape en plume jaunes. Toute la population pourrait voir ainsi sa grandeur. Il sortit de son fare. Les hommes étaient déjà réunis sur le terrain de réunion et préparait le ‘ava, la boisson sacrée, pendant que des ...