Le Château des Carpathes
sur Le Cyberespace de Jérôme Darmont au format (376 Ko)
Contient : place (9)(...) En réalité, on ne lui connaissait qu'une passion : entendre la prima donna d'un si grand renom, qui occupait alors la premièreplacedans l'art du chant. Si Franz de Télek ne vivait plus que pour la Stilla depuis le jour où il l'avait vue sur le théâtre de Naples, il y avait six ans déjà que cet excentrique dilettante ne vivait plus que pour l'entendre, et il semblait que la voix de la cantatrice fût devenue nécessaire à sa vie comme l'air qu'il respirait. (...)
Mais, toutes les fois que la Stilla devait chanter, sur n'importe quel théâtre d'Italie, on voyait passer devant le contrôle un homme de taille élevée, enveloppé d'un long pardessus sombre, coiffé d'un large chapeau lui cachant la figure. Cet homme se hâtait de prendreplaceau fond d'une loge grillée, préalablement louée pour lui. Il y restait enfermé, immobile et silencieux, pendant toute la représentation. (...)
Ce soir-là, SanCarlo fut dix fois trop petit pour contenir les spectateurs qui se pressaient à ses portes et dont la majeure partie dut rester sur laplace. On craignait des manifestations contre le comte de Télek, sinon tandis que la Stilla serait en scène, du moins lorsque le rideau baisserait sur le cinquième acte de l'opéra.., Le baron de Gortz avait prisplacedans sa loge, et, cette fois encore, Orfanik s'y trouvait près de lui. La Stilla parut, plus émue qu'elle ne l'avait jamais été. (...)
Là, les yeux hagards, la tête inclinée, les lèvres serrées comme si elles eussent été déjà scellées par la mort, il regarda longtemps laplaceoù la Stilla était ensevelie. Il semblait prêter l'oreille, comme si la voix de la grande artiste allait une dernière fois s'échapper de cette tombe. (...)
Tout l'entourage des personnages voudraient obtenir une invitation, car il s'agit ce soir d'une des deux représentations de la Stilla après plusieurs années d'absence et toute la haute société napolitaine sera là ce soir. Malheureusement nos personnages n'ont pas pu obtenir deplace, pas même au marché noir. Mais alors qu'ils commencent à se résigner, le majordome de l'hôtel leur apporte une lettre sur laquelle ils pourront lire : Cher Madame, Cher Monsieur, Nous n'avons pas eu le plaisir d'être présenté, mais je sais de source sur que vous êtes de véritable gentlemen et ladys et que vous n'hésiterez pas à aider un coeur dans la tourmente. (...)
Je vous prie de bien vouloir me rencontrer ce soir au Théâtre San Carlo. Puisse dieu m'accorder une seconde chance. Comte Franz de Télek. PJ : autant deplacepour le théâtre qu'il y a de personnages. Si les personnages se renseignent sur le porteur de la missive, le majordome leur décrira Rotzko. (...)
» Le Campo Santo Nuovo est en fait un cimetière, mais laissez plutôt les personnages le découvrir surplace. Autant dire qu'il n'y a personne à cette heure-ci et que le cimetière dégage une bien lugubre atmosphère pour une nuit de la Toussaint. (...)
Il leur apprend par ailleurs que le château est piégé et que plusieurs charges d'explosifs exploseront d'ici un quart d'heure afin de supprimer toutes preuves du complot et achever d'éventuels survivants, réfractaires à la grande musique. « Mais laissonsplaceà la grande musique... » Les personnages en se libérant au fur et à mesure finiront par alerter le baron qui n'apprécie guère d'être dérangé et dégainera son sabre alors que les personnages subissent graduellement les effets létales du chant. (...)Ce scénario est une hybridation entre le roman de Jules Vernes « Le Château des Carpates » et « The Steel soprano » un scénario Falkenstein tiré de la revue anglaise « White Wolf Inphobia ». L'association me semblait intéressante et j'espère qu'elle vous enchantera. Julian Pondaven - Août 2002. 1 Le château des Carpathes. Collection Librio - Le livre à 10 francs ou sur http://jv.gilead.org.il/bage/carpathes/ . Prologue : « La famille des comtes de Télek, l'une des plus anciennes ...