Le Château des Carpathes
sur Le Cyberespace de Jérôme Darmont au format (376 Ko)
Contient : tête (5), tète(...) Et, cependant, on eût dit que cette voix, déchirée par instants, allait se briser, cette voix qui ne devait plus se faire entendre! En ce moment, la grille de la loge du baron de Gortz s'abaissa. Unetêteétrange, aux longs cheveux grisonnants, aux yeux de flamme, se montra, sa figure extatique était effrayante de pâleur, et, du fond de la coulisse, Franz l'aperçut en pleine lumière, ce qui ne lui était pas encore arrivé. (...)
Il ne put assister aux funérailles de la Stilla qui furent célébrées dans la plus grande discrétion. Le soir des funérailles, un homme vint au Campo Santo Nuovo. Là, les yeux hagards, latêteinclinée, les lèvres serrées comme si elles eussent été déjà scellées par la mort, il regarda longtemps la place où la Stilla était ensevelie. (...)
Mais si un des personnages s'approche du paravent, il découvre une « simple » boite musicale et déclenche le piège : la voix atteignant des aigus insupportables plonge les personnages dans l'inconscience tandis que le baron, les oreilles protégées par des bouchons leur sourit. Le réveil sera douloureux pour les personnages (mal detète, acouphène, vertige,..) alors qu'ils sont pied et poing liés dans des fauteuils, dépouillés de leurs armes. (...)
« Le biro, maître Koltz, était un petit homme de cinquante-cinq à soixante ans, Roumain d'origine, les cheveux ras et grisonnants, la moustache noire encore, les yeux plus doux que vifs. Solidement bâti comme un montagnard, il portait le vaste feutre sur latête, la haute ceinture à boucle historiée sur le ventre, la veste sans manches sur le torse, la culotte courte et demi-bouffante, engagée dans les hautes bottes de cuir. (...)
En vérité, il y avait de sérieuses raisons pour qu'elle parût on ne peut plus séduisante avec sa chemisette brodée de fil rouge au collet, aux poignets et aux épaules, sa jupe serrée par une ceinture à fermoirs d'argent, son «catrinza», double tablier à raies bleues et rouges, noué à sa taille, ses petites bottes en cuir jaune, le léger mouchoir jeté sur satête, le flottement de ses longs cheveux dont la natte est ornée d'un ruban ou d'une piécette de métal. (...)
« Un beau type de Roumain, ce Nicolas ou plutôt Nic Deck: vingt-cinq ans, haute taille, constitution vigoureuse,têtefièrement portée, chevelure noire que recouvre le kolpak blanc, regard franc, attitude dégagée sous sa veste de peau d'agneau brodée aux coutures, bien campé sur ses jambes fines, des jambes de cerf, un air de résolution dans sa démarche et ses gestes. (...)Ce scénario est une hybridation entre le roman de Jules Vernes « Le Château des Carpates » et « The Steel soprano » un scénario Falkenstein tiré de la revue anglaise « White Wolf Inphobia ». L'association me semblait intéressante et j'espère qu'elle vous enchantera. Julian Pondaven - Août 2002. 1 Le château des Carpathes. Collection Librio - Le livre à 10 francs ou sur http://jv.gilead.org.il/bage/carpathes/ . Prologue : « La famille des comtes de Télek, l'une des plus anciennes ...