Traditions & Us et coutumes médiévales Japonaises
sur Terres Mythiques
Contient : samouraï (38), samourai (3)(...) Pour symboliser le respect qu'ils ont de la hiérarchie, ils ont souvent des papiers exclusivement réservés dans leurs manches qu'ils mettent dans la bouche lorsqu'ils touchent ou manipulent des objets importants. De fait, unsamouraïqui prend soin de l'épée de son souverain mettra dans la bouche une boule de papier, un prêtre shinto, lui, le fera lorsqu'il manipulera un objet sacré. De même lorsqu'unsamouraïlit une lettre de son seigneur. S'abaisser : Les individus bien élevés s'inclinent devant leurs égaux, mais s'agenouillent front contre terre devant leurs supérieurs. (...)
Les sols au Nippon ne sont pas cirés, ou lavés, mais sont balayés ou recouverts de tatami (nattes en paille) : la seule façon de les protéger de la dégradation et de la saleté de l'extérieur est de laisser ses souliers à la porte. L'étiquette de l'épée : Chez un ami, unsamouraïretire son katana dans la salle d'entrée et le place sur le râtelier prévu à cet effet. Chez un étranger, lesamouraïpose son katana devant lui lorsqu'il s'agenouille sur le tatami. S'il est posé sur sa droite, de manière à ne pas pouvoir être dégainé facilement lesamouraïaffirme implicitement qu'il a confiance en son hôte. S'il la pose sur sa gauche, il laisse entendre qu'il se méfie de son hôte ou que ce dernier doit se méfier de lui. (...)
Les samouraïs dont les fourreaux se touchent par hasard dans les rues encombrées d'une ville dégainent souvent immédiatement et tentent de s'entre-tuer pour effacer l'insulte. Lorsqu'unsamouraïentre dans un théâtre ou dans le quartier des geishas, il laisse ses épées à l'extérieur (à peu prés comme un Occidental laisse son manteau au vestiaire avant d'entrer dans une boîte de nuit). On parle quelquefois de l'épée d'unsamouraïcomme de son Ame. Son katana et son wakizashi sont généralement des dons de son seigneur, que ce soit directement ou par l'intermédiaire de l'ancêtre qui les a reçus à l'origine. (...)
Portés ensemble, cette paire d'armes est appelée le «Dai-sho» Tout insulte faite à l'épée est une insulte au porteur de l'arme et ne peut être vengée que par l'utilisation de l'épée. Même toucher le fourreau de l'arme d'unSamouraïest une insulte entraînant un combat. Les rues surpeuplées peuvent alors se transformer en champ de bataille si deux guerriers, dont les fourreaux se sont heurtés quand ils se sont croisés, dégainent leur arme pour venger l'insulte. (...)
Prendre l'arme et la tour-ner en position de combat, en abandonnant la position «paisible», est considéré comme un geste de défi. En entrant dans une maison, la courtoisie demande que leSamouraïretire le Katana de sa ceinture, toujours dans son fourreau, pour le laisser à l'entrée. Dans les maisons nobles ou riches, une servante attend à la porte pour recevoir les armes. (...)
Contempler les têtes : Les Japonais ont un mot pour désigner les têtes fraîchement coupées: ils les appellent Nantakubi. Dans les batailles importantes, unsamouraïpeut couper la tête d'un ennemi célèbre. Il la plante sur son kozuken (un petit couteau qu'il garde dans le fourreau de son katana) et va la montrer à son général (de cette façon, il ne touche pas la tête directement et n'est donc pas souillé par le sang. (...)
Les palanquins ne pouvaient servir qu'aux nobles, aux seigneurs et à leurs parents, aux médecins, aux devins, aux prêtres, aux malades et aux personnes âgées. Si unsamouraïse déplaçait en palanquin, son seigneur était considéré comme responsable. Même la somme d'argent qu'un homme pouvait donner en dot à sa fille ou dépenser lors du mariage de son fils était strictement codifiée à partir des revenus et de la classe sociale de la famille. (...)
Certaines de ces filles Sont des paysannes vendues aux époques de famine, D'autres sont les enfants ou les jeunes épouses de joueurs pauvres qui les ont perdus aux dés. Parfois, une femme issue d'une famille desamouraïpeut se vendre elle-même, afin de récupérer l'argent nécessaire pour sauver l'honneur de a famille. (...)
Le contrat d'une enfant roturière rapporte 50 pièces d'argent au vendeur, celui d'une roturière adulte 80 pièces d'argent et celui d'unesamouraï200 pièces d'argent. Le contrat d'une courtisane expire lorsqu'elle atteint trente-cinq ans. (...)
Le contrat d'une courtisane roturière coûte 200 pièces d'argent, celui d'une geisha roturière 400 pièces d'argent et celui d'une geishasamouraï500 pièces. Le contrat d'une courtisane ou d'une geisha à la mode peut coûter dix fois plus, en fonction de Sa réputation. (...)
Mais une règle essentielle doit être observée, le vengeur doit être de statut social égal ou inférieur à celui pour qui il veut rendre justice (un seigneur ne pourra pas chercher à venger un de ses fidèlessamouraï). Dès que le katakuichi a la bénédiction des autorités, le vengeur ne peut plus revenir chez lui sans la preuve de sa réussite. (...)
Au cas où cette dernière chose serait mal administrée ou pas administrée du tout, le vengeur pourrait être exposé à une accusation de meurtre, ce qui pourrait compliquer considérablement les choses ! (les vengeurs de la castessamouraïsont rarement inquiétés à ce sujet) Pour que le katakuichi soit valide, il faut absolument que se soit le vengeur lui-même qui tue la cible, même si la cible meurt d'un accident, le katakuichi est considéré comme raté. (...)
Toutes procédures d'héritage peuvent rester lettres mortes tant que le meurtrier d'une victime est encore en vie. Seppuku : Aussi appelé hara-kiri, le seppuku est le suicide rituel pratiqué par lessamouraï. Ces derniers considéraient le seppuku comme un privilège de caste. Tandis que Hara-kiri est une forme de seppuku réservée aux petites gens suffisamment courageuses et de basses classes. Systématiquement, lesamouraïdoit demander l'autorisation à son seigneur pour le faire. De nombreuses raisons peuvent pousser unsamouraïà cela. L'une d'elle, poignante, mais bien réelle, consistait à pratiquer le seppuku lorsque, ne pouvant déroger au devoir de loyauté envers son seigneur et ne pouvant se permettre de faire des remontrances à cause d'un comportement irresponsable de ce dernier, le samuraï se donnait la mort en signe de protestation, une forme de gage d'absolue loyauté et de don de soi ultime nommé Kanshi(évidemment, ici, l'autorisation n'est pas demandée). Lorsque ce type de seppuku était pratiqué par un fidèle et vieuxsamouraïdu clan, cela avait des répercutions particulièrement efficaces chez le seigneur, mais quelque soit le personnage, le kanshi reste très bien vu. (...)
Le seppuku est donc un moyen honorable d'échapper à une perte d'honneur ou de crédibilité trop insoutenable face au giri (Devoir), il reste un bon moyen de sauver la face et de quitter ce monde avec un honneur restauré. Les conflits existentiels qui poussaient lessamouraïau seppuku consistaient souvent en l'obligation de commettre une action amenant une honte insupportable, alors que ne pas la commettre serait déshonorant et un refus patent de soumission. (...)
Chercher à échapper à une mort déshonorante ou à la capture sur un champs de bataille peut prendre cette forme (dans ce cas, la cérémonie est des plus courte). Lessamouraïcoupables de méfaits étaient généralement conviés à se faire seppuku. Quant au Funshi, c'est un type de seppuku pratiqué par lessamouraïqui ne peuvent assouvir leur besoin de vengeance du fait qu'ils ne peuvent atteindre physiquement leur ennemi. Ce dernier se fait en public. Suite au Funshi, lorsque la famille dusamouraïfait une demande de Katakuichi contre cet adversaire, il est rare que la vendetta soit refusée par les autorités. Il existe aussi le Junshi, qui est un suicide que tous lessamouraïde la maisonnée s'infligent lorsque leur grand seigneur meurt. Ils préfèrent suivre leur maître plutôt que de lui survivre. Les damessamouraïpar contre pratiquaient le Jigaï, une variante du seppuku qui différait dans la forme de la cérémonie, puisqu'elles se nouaient les chevilles pour garder une posture élégante même dans la mort et se tranchaient la gorge par la suite au lieu du ventre. (...)
Ces dernières commencent au niveau de l'estomac jusqu'au foie, vers le haut et enfin en diagonale vers le coeur. Un second tranchait la tête dusamouraïpour éviter toute manifestation intempestive et déshonorante de douleur ... Kirisutegomen : Tuer et s'en aller ! Voilà succinctement exposée cette coutume qui était dévolue une fois encore ausamouraï. Ce dernier avait le droit de tuer un heïmin ou un eta (intouchable) si ce dernier présentait un comportement inapproprié, une attitude incorrecte ou 'commettait' une action que lesamouraïestimait répréhensible (un air bourru par exemple). De fait, la chose reste très relative. Mais les lois du clan dominant où se trouve lesamouraïpeuvent l'en empêcher (rarissime) ou relativiser les choses en faisant juger l'heïmin ou l'eta fautif. Evidemment, toute personne à le droit de se défendre, ce qui veut dire que si jamais unsamouraï, suite à un kirisutegomen se fait battre par un heïmin ou un eta, la honte sera difficilement supportable (s'il est encore vivant). Cela veut dire aussi que, même si l'heïmin ou l'eta se fait convoquer par les autorités locales pour enquête, il ne sera pas inquiété outre mesure parce que cesamouraïn'était finalement pas digne de porter son titre. Cependant, si un climat de révolte couve et si lessamouraïestiment que c'est un affront fait à la caste dessamouraïtoute entière, il se peut qu'ils condamnent l'heïmin (généralement une condamnation à cette époque était presque toujours un arrêt de mort). Mais ils ne peuvent ignorer les règles du katakuichi n'acceptant comme vengeur que les personnes de rang inférieur ou égal au statut du mort. Et puis qui sait, l'heïmin est peut être plus fort que l'on croit ! (...)
La cérémonie du thé : Cha no yu. 1) Rapide Historique. Dans le Budô-Shoshin-Shù il est indiqué que leSamouraïdoit savoir faire la cérémonie du thé. Cette cérémonie fut codifiée sous sa forme moderne au Xvème siècle par le Shogun Ashikaga-Yoshinasa, par contre le thé est utilisé par les japonais depuis le VIIIème siècle. (...)
Cet unique objet d'ornement doit être changé à chaque fois que revient un invité, oublier ce détail ferai passer votreSamouraïpour un primitif indigne d'être fréquenté. La porte est très basse et oblige à s'incliner en entrant. (...)
Il faut tout de même faire attention pour ne pas être vu en public avec lui, cela risquerait de nuire à l'image de marque de votre personnage, surtout si il estSamouraï. Les musiciens sont au nombre de 3 ou 4 suivant la pièce. Il y a une flûte et des percussions, ils n'ont qu'un rôle d'accompagnement et sont des personnages discrets. (...)
TABLEAU DE RENCONTRE % RENCONTRE COMPORTEMENT : 01-50 PERSONNE : 51-60 COURTISANE Vous fournir des renseignements utiles. 61-70SAMOURAIVous fournir des renseignements utiles. 71-75 MOINE Vous fournir des renseignements utiles. (...)
86-89 VOLEUR Laissé au souhait du Mj. 90-92 COURTISANE essaie de vous séduire pour rester avec vous. 93-94SAMOURAIVous fourni des renseignements faux. 95-96 COURTISANE essaie de vous compromettre. 97-98SAMOURAIRônin qui vous cherche des poux. 99-00 DIGNITAIRE Vous fourni des renseignements faux. Article Tiré du Fanzine Méluzine n°15, avec l'aimable autorisation de Dominique Laporte. (...)
Et comme telle, ils ne doivent rien faire de moins que sa volonté. Les routes étaient souvent bloquées par des barrages desamouraïinférieurs très nombreux. Ils contrôlent tous les passants et n'accorderont pas d'autorisation de passage à qui n'est pas capable de justifier sa venue par un laissez-passer. (...)Le Mon : est l'équivalent occidental du blason. Il est mis sur les armures des guerriers et sur le kimono des vassaux de la famille. Sur les champs de bataille, les guerriers ont toujours des drapeaux dans leur dos pour montrer son appartenance et éviter la confusion. De bonnes manières : L'haleine : les gens polis ne souillent pas de leur haleine les personnes d'un rang supérieur au leur. Il en va de même des femmes vis à vis des hommes. C'est pourquoi les japonais ...