Contes Japonais
sur Terres Mythiques
Contient : samouraï (26), samourai (7)(...) Après avoir lu ces contes, vous ne serez plus tout à fait le même. Un premier pas vers la sagesse ... ? Trois mouches - Dans une auberge isolée, unsamouraïest installé, seul à une table. Malgré trois mouches qui tournent autour de lui, il reste d'un calme surprenant. (...)
Sûrs de leur coup, trois contre un, ils s'assoient à une table voisine et mettent tout en oeuvre pour provoquer lesamouraï. Celui-ci reste imperturbable, comme s'il n'avait même pas remarqué la présence des trois rônins. (...)
Loin de se décourager, les rônins se font de plus en plus railleurs. Tout à coup, en trois gestes rapides, lesamouraïattrape les trois mouches qui tournaient autour de lui, et ce, avec les baguettes qu'il tenait à la main. (...)
Plus tard, ils finirent par apprendre, avec effroi, que celui qui les avait si habilement découragés était le fameux Miyamoto Musashi. Les portes de l'enfer et du paradis - Unsamouraïse présenta devant le maître Zen Hakuin et lui demanda : - ' Y a t-il réellement un paradis et un enfer .' - ' Qui es tu ?' demanda le maître - 'Je suis lesamouraï...' - 'Toi, un guerrier ! s'exclama Hakuin. Mais regarde-toi. Quel seigneur voudrait t'avoir à son service ? Tu as l'air d'un mendiant.' La colère s'empara dusamouraï. Il saisit son sabre et le dégaina. Hakuin poursuivit : - ' Ah bon, tu as même un sabre !? Mais tu es sûrement trop maladroit pour me couper la tête.' Hors de lui, lesamouraïleva son sabre, prêt à frapper le maître. A ce moment celui-ci dit : - ' Ici s'ouvrent les portes de l'enfer.' Surpris par la tranquille assurance du moine, lesamouraïrengaina et s'inclina. - ' Ici s'ouvrent les portes du paradis. ', lui dit alors le maître. (...)
' Répondit Nobunaga en lui montrant une pièce ... truquée, qui avait deux côtés face ! A telle âme telle arme - 'Le sabre est l'âme dusamouraï', nous dit l'une des plus vieilles maximes du bushido, la Voie du guerrier. Symbole de virilité, de loyauté et de courage, le sabre est l'arme favorite dusamouraï. Mais dans la tradition japonaise le sabre est plus qu'un symbole philosophique : c'est une arme magique. (...)
' Le ryu (école) du combat sans arme - Le célèbre maître Tsukahara Bokuden traversait le lac Biwa sur un radeau avec d'autres voyageurs. Parmi eux, il y avait unsamouraïextrêmement prétentieux qui n'arrêtait pas de vanter ses exploits et sa maîtrise au sabre. A l'écouter, il était le champion toutes catégories de tout le japon, ce que les voyageurs semblaient croire au vu de leurs regards goguenards où se mêlaient admiration et crainte. Le maître ne s'en préoccupa donc pas, ce qui finit par vexé lesamouraïqui voyait bien l'attention de Bokuden se concentrer ailleurs. Il lui dit : ' Toi, aussi tu portes une paire de sabre. Si tu essamouraï, pourquoi ne dis-tu pas un mot ?' Bokuden répondit : - ' Je ne suis pas concerné par tes propos. (...)
Mon art est différent du tien. Il consiste, non pas à vaincre les autres, mais à ne pas être vaincu'. Lesamouraïse gratta le crâne de perplexité et demanda : - ' Mais alors quelle est ton école ?' - ' C'est l'école du combat sans arme. (...)
' - ' Cela me demande de rester maître de moi pour ne pas répondre aux provocations. C'est un sacré défi !' Exaspéré, lesamouraïdemanda : - ' Et tu penses vraiment pouvoir combattre avec moi, sans sabre ?' - ' Pourquoi pas ? Il est même possible que je gagne !' Hors de lui, lesamouraïcria au passeur de ramer vers le rivage le plus proche, mais Bokuden suggéra qu'il serait préférable d'aller sur une île, loin de toute habitation, pour ne pas provoquer d'attroupement et être plus tranquille. Lesamouraïaccepta. Quand le radeau atteignit une île inhabitée, lesamouraï, impatient d'en découdre, sauta à terre, il dégainait déjà son sabre, prêt au combat. Bokuden enleva soigneusement ses deux sabres, les tendit au passeur et s'élança pour sauter à terre, quand soudain, il saisit la perche du batelier, puis dégagea rapidement le radeau de la berge pour le pousser dans le courant. Bokuden se retourna alors vers lesamouraïqui gesticulait sur une île déserte et il lui cria : - ' tu vois, c'est cela, vaincre sans arme ! (...)
Certains guerriers, toutefois, n'hésitaient pas à faire appel à lui pour progresser dans l'éclaircissement de l'esprit. Un jour, quelquessamouraïpratiquaient la concentration zen en tirant au sabre devant le maître. Lorsqu'ils s'arrêtèrent pour reprendre haleine, l'un d'eux dit à l'ermite : 'Pour ce qui est du principe, votre compréhension se relève bien supérieure à la nôtre, mais s'il s'agit de pratique, ne l'emportons-nous pas sur vous ?'. Saisissant sur-le-champ cette opportunité, le vieux maître lança un défi auxsamouraï. Le guerrier fanfaronnant tendit au vieil homme un sabre en bois, mais le maître refusa, arguant du faut qu'un moine bouddhiste ne saurait brandir une arme, fût-elle en bois. (...)
Non, il ferait usage de son éventail, dont le support métallique suffirait amplement à sa défense. ' Essayez donc de m'atteindre' lança le maître, exhortant lessamouraïau combat. Les guerriers ne pouvaient refuser un tel défi. Empoignant leurs sabres, ils attaquèrent le vieil homme sous tous les angles. (...)
Leurs corps reposent au cimetière de Sengakuji et reçoivent chaque jour la visite de touristes admiratifs. Un bouddha à tuer- Un prêtre bouddhiste très croyant reçut la visite d'unsamouraïpar une froide nuit d'hiver. Il lui raconta que sa vie d'austérité venait enfin d'être récompensée il avait vu le Bouddha, à cheval sur un éléphant blanc, lui apparaître au sommet d'une colline au lever de la lune. Lesamouraïmonta la garde avec lui cette nuit-là.., et, au lever de la lune, il vit également le Bouddha. Il prit son arc et tira. Il y eut un cri et le Bouddha disparut. Le prêtre était horrifié. Lesamouraïlui expliqua qu'il n'était pas particulièrement croyant. S'il avait vu la même chose que le prêtre, ce devait être une illusion. (...)
Années pendant lesquelles ils furent la honte des guerriers, certains se convertirent au lucre d'autres devenant alcooliques, certains mêmes faisant la manche se faisaient rouer de coups par les plus déçus et colériques dessamouraï. En fait, ils préparaient leur vengeance sous le couvert de la honte. A leur tête, le doyen des samouraïs d'Asano, Oishi Kuranosuke organisa et orchestra une vengeance soigneusement préparée tout en se cachant sous un masque de fêtard sans honneur. (...)
L'adage dit: 'Tu ne vivras pas sous le même ciel que, ni ne foulera le même sol que l'ennemi de ton père ou de ton seigneur' (Confucius) Cet adâge dans le cas des 47 rônins, fut respecté à la lettre... 'Hana wa sakuragi hito wa bushi(10) . 1- Ancien nom de la ville de Tokyo retour 2- Ronins:Samouraisans maître 3- Shôgun: Dirigeant politique et militaire au Japon médiéval et moderne. 4- Tokugawa Tsunayoshi: 5e shôgun de la dynastie des Tokugawa 5- Wakizashi: sabre court 6- Hakama: pantalon ample 7- Une autre version dit qu'il aurait été frappé au front 8- Seppuku: Suicide rituel qui consiste à s'ouvrir le ventre et à se faire trancher la tête 9- NB: Mettre à mort et ordonner le suicide rituel sont deux choses complètement différentes au Japon. (...)
Son grand-père était un loyal serviteur du seigneur du château de Takeyama, Shimmen Iga No Kami Sudeshige. Son père Munisai était unsamouraireconnu pour son extrême agilité à se servir du jitte (lance avec lame de katana au bout). Ce dernier abandonna son fils à l'âge de 7 ans, un an après que la mère du bambin soit morte. (...)
Tellement rapide et bon qu'il tua son premier homme à l'âge de 13 ans. L'opposant en question était unsamouraide l'école Shinti Ryu de l'Art Militaire connut sous le nom de Arima Kigei. Ce dernier était reconnu pour ses qualités de combattant avec le sabre et la lance. (...)
Aussitôt que l'homme eu dégainer son épée, Musashi l'envoya au sol par projection et le tua d'un coup d'épée à la tête. Son deuxième duel eu lieu lorsque Musashi avait seize ans. Son opposant fut cette fois-ci unsamourainommé Tadashima Akiyama. Ce dernier traversait le village de Musashi en défiant tout le monde en duel. Musashi accepta le duel. Musashi tua lesamouraiimpertinent pendant que ce dernier chargeait d'un seul coup d'épée. Vers l'an 1600, le Japon fut plongé dans une guerre sanglante pour l'unité du pays. Musashi, en bonsamourai, jugea qu'il fallait qu'il fasse son devoir et sa part dans cette guerre. Il joignit les rang de l'armée d'Ashikaga allié au Shogun de l'époque Hideyoshi qui était en conflit avec son plus grand rival Tokugawa Ieyasu. (...)
Il se retrouva finalement captif au château de Hejime où il apprit la voie des guerriers en travaillant sur les classiques japonais et chinois; ce qui est une part considérable de l'éducation d'un jeunesamourai. Après un long apprentissage, Musashi se fit offrir un poste important auprès d'un daimyo (seigneur d'une région importante). (...)16 contes, 16 songes. Autant de sources d'inspiration pour tous les rêveurs et créateurs d'univers médiévaux japonais. Après avoir lu ces contes, vous ne serez plus tout à fait le même. Un premier pas vers la sagesse ... ? Trois mouches - Dans une auberge isolée, un samouraï est installé, seul à une table. Malgré trois mouches qui tournent autour de lui, il reste d'un calme surprenant. Trois rônins entrent ...