Sun Tzu : L'art de la guerre
sur Terres Mythiques
Contient : grand (12)(...) Si vos ennemis sont plus puissants et plus forts que vous, vous ne les attaquerez point, vous éviterez avec ungrandsoin ce qui peut conduire à un engagement général ; vous cacherez toujours avec une extrême attention l'état où vous vous trouverez. (...)
En vain dans d'autres occasions aurez-vous donné des marques éclatantes de votre valeur, toute la gloire que vous aurez acquise sera effacée par ce dernier trait. Je le répète : on ne saurait tenir les troupes longtemps en campagne, sans porter un trèsgrandpréjudice à l'Etat et sans donner une atteinte mortelle à sa propre réputation. Ceux qui possèdent les vrais principes de l'art militaire ne s'y prennent pas à deux fois. (...)
Il y a une infinité de situations différentes dans lesquelles vous pouvez vous trouver par rapport à l'ennemi. On ne saurait les prévoir toutes ; c'est pourquoi je n'entre pas dans un plusgranddétail. Vos lumières et votre expérience vous suggéreront ce que vous aurez à faire, à mesure que les circonstances se présenteront. (...)
S'il est tel qu'il doit être, le royaume sera dans la prospérité ; si au contraire il n'a pas les qualités nécessaires pour remplir dignement le poste qu'il occupe, le royaume en souffrira infailliblement et se trouvera peut-être réduit à deux doigts de sa perte. Un général ne peut bien servir l'Etat que d'une façon, mais il peut lui porter un trèsgrandpréjudice de bien des manières différentes. Il faut beaucoup d'efforts et une conduite que la bravoure et la prudence accompagnent constamment pour pouvoir réussir : il ne faut qu'une faute pour tout perdre ; et, parmi les fautes qu'il peut faire, de combien de sortes n'y en a-t-il pas ? (...)
Celui qui, prudent, se prépare à affronter l'ennemi qui n'est pas encore ; celui-là même sera victorieux. Tirer prétexte de sa rusticité et ne pas prévoir est les plusgranddes crimes ; être prêt en dehors de toute contingence est la plus grande des vertus. V. Etre à l'abri des ingérences du souverain dans tout ce qu'on peut tenter pour son service et la gloire de ses armes. (...)
Que votre ennemi n'ait pas le temps de se reconnaître, et ne pensez à recueillir les fruits de votre victoire que lorsque sa défaite entière vous aura mis en état de le faire sûrement, avec loisir et tranquillité. De la contenance : Sun tzu dit : Généralement, le commandement dugrandnombre est le même que pour le petit nombre, ce n'est qu'une question d'organisation. Contrôler legrandet le petit nombre n'est qu'une seule et même chose, ce n'est qu'une question de formation et de transmission des signaux. Ayez les noms de tous les officiers tant généraux que subalternes; inscrivez-les dans un catalogueà part, avec la note des talents et de la capacité de chacun d'eux, afin de pouvoir les employer avec avantage lorsque l'occasion en sera venue. (...)
Voilà en peu de mots en quoi consiste l'habileté et toute la perfection même du gouvernement des troupes. Legrandjour et les ténèbres, l'apparent et le secret; voilà tout l'art. Ceux qui le possèdent sont comparables au Ciel et à la Terre, dont les mouvements ne sont jamais sans effet : ils ressemblent aux fleuves et aux mers dont les eaux ne sauraient tarir. (...)
Ce serait dans la pratique une chaîne d'opérations dont on ne saurait voir le but, tels ces anneaux multiples et entremêlés qu'il faut assembler pour former un annulaire, c'est comme une roue en mouvement qui n'a ni commencement ni fin. Dans l'art militaire, chaque opération particulière a des parties qui demandent legrandjour, et des parties qui veulent les ténèbres du secret. Vouloir les assigner, cela ne se peut; les circonstances peuvent seules les faire connaître et les déterminer. (...)
Un commandant habile recherche la victoire dans la situation et ne l'exiige pas de ses subordonnés. Quelquegrand, quelque merveilleux que tout cela paraisse, j'exige cependant quelque chose de plus encore des ceux qui gouvernent les troupes : c'est l'art de faire mouvoir à son gré les ennemis. (...)
Si vous ne connaissez pas vos ennemis mais que vous vous connaissez vous-même, vous en perdrez une sur deux. Si vous ne connaissez ni votre ennemi ni vous-même, chacune sera ungranddanger.' — Sun Tzu, L'art de la guerre. Shogun: Total War se déroule durant la période Sengoku (des 'provinces en guerre') de l'histoire du Japon. Ceci, à moins que vous ne soyez un historien spécialiste du Japon, ne doit pas signifiergrandchose pour vous ! Mais, lorsque vous aurez terminé la lecture de ce manuel et que vous utiliserez le jeu, vous comprendrez que cette période est l'une des plus dramatiques et des plus passionnantes qu'ait connu le Japon. (...)Traduit du chinois par le père Amiot. En voici les 5 premiers chapitres. L'ouvrage que laisse Sun Tzu fit école dans toutes les académies de gentilhommes du japon. Cet ouvrage de stratégie fait encore référence de nos jours (et pour longtemps). De L'évaluation : Sun Tzu dit : La guerre est d'une importance vitale pour l'Etat. C'est le domaine de la vie et de la mort : la conservation ou la perte de l'empire en dépendent ; il est impérieux de le bien régler. Ne pas faire de sérieuses ...