Ciel et Terre
sur Chaodisiaque au format
Le maître du vent. Je m'appelle Ciel Noir. Je ne suis qu'un homme. Le sang qui coule dans mes veines n'est pas celui des dieux, ni celui des dragons, il me permet juste d'animer ce corps, de pousser cette charrue qui creuse son sillon pour m'offrir de quoi me faire vivre, de parler, et parfois, faire naître un sourire sur le visage de ma femme. Ce village est petit, si petit qu'il ne porte pas de nom, à peine une centaine de paysans l'animent, survivant avec moi, leurs âmes revêtues ...Contient : camp (4)(...) Comme toujours, à cette période de l'année, la nuit tombe tardivement. Lorsque le ciel vire au jaune, nous montons rapidement lecampautour du chariot. Boeuf allume un feu. Pigeon s'occupe des chevaux. Je fais descendre Brume du chariot. (...)
Il la saisit, son couteau dégainé, et le plante dans le bas de son dos. Elle laisse échapper un cri de surprise. - Fout lecamp! Va au village ! La lumière qui émane de la Princesse Bleue n'est même pas son vrai pouvoir, ce n'est qu'une émanation, un résidu, mais elle suffit à faire griller Boeuf comme un quartier de viande sur une pierre à cuire surchauffée. (...)
Il a déjà tué un de mes frères pour la simple raison qu'il lui avait désobéit, et mon frère avait le pouvoir depuis plus longtemps que tu ne le possède, alors toi... - Je ne mourrais pas. - Je ne veux pas avoir à choisir moncamp, Ciel noir. - Tu n'auras pas à le faire. Dis-je. Je me retourne. Mon poing et le pouvoir jaillissent de concert. (...)
Je reste calme, et même si le vacarme m'empêche de dormir dans un premier temps, je finis par m'endormir, épuisé nerveusement. Je me réveille à moitié noyé. Les bêtes, plus malignes, ont fichu lecampdepuis longtemps, mais les grêlons tombent toujours, ont brisé les premiers et les ont fait fondre d'autant plus vite. (...)