Ciel et Terre
sur Chaodisiaque au format
Le maître du vent. Je m'appelle Ciel Noir. Je ne suis qu'un homme. Le sang qui coule dans mes veines n'est pas celui des dieux, ni celui des dragons, il me permet juste d'animer ce corps, de pousser cette charrue qui creuse son sillon pour m'offrir de quoi me faire vivre, de parler, et parfois, faire naître un sourire sur le visage de ma femme. Ce village est petit, si petit qu'il ne porte pas de nom, à peine une centaine de paysans l'animent, survivant avec moi, leurs âmes revêtues ...Contient : éteindre (3)(...) Parfois les appétits du Seigneur de la tour sont plus charnels et une jeune femme ou un jeune homme partent avec eux et ne reviennent pas. C'est un déchirement que de voir ainsi parfois des familles s'éteindre, mais les âmes se déchirent silencieusement et crânement car désobéir au maître du vent coûte très cher. (...)
Curieusement, depuis mon combat, ma hanche me fait moins mal. La lumière émanant de moi s'étiole petit à petit, finit par s'éteindre, mais je peux sentir le fleuve d'énergie capter la vie autour de moi, enfler, en un processus lent et inéluctable. (...)
« Mais au lieu de cela, dit-il, ce ne fut pas une guerre, c'était un massacre, une boucherie sans nom et sans grâce au milieu des cadavres de ceux qui d'entre les hommes avait déjà périt d'une mort invisible et disgracieuse. » La Contagion. Je vois des ombres s'étioler, s'éteindreseule sans que les ombres de couleurs les aient même effleuré. Sa voix est calme, porte un regret étrange dans son ton, comme une femme enceinte porte l'enfant. (...)