Ciel et Terre
sur Chaodisiaque au format
Le maître du vent. Je m'appelle Ciel Noir. Je ne suis qu'un homme. Le sang qui coule dans mes veines n'est pas celui des dieux, ni celui des dragons, il me permet juste d'animer ce corps, de pousser cette charrue qui creuse son sillon pour m'offrir de quoi me faire vivre, de parler, et parfois, faire naître un sourire sur le visage de ma femme. Ce village est petit, si petit qu'il ne porte pas de nom, à peine une centaine de paysans l'animent, survivant avec moi, leurs âmes revêtues ...Contient : forge (2)(...) Je m'élance vers lui mais soudain, il n'est plus qu'un miroir qui semble vouloir me projeter dans mon propre reflet, comme dans une boucle démente... le temps ralentit ... (verbe transitif, pas de « se », le temps ralentit) Plus de limite, jeforgemon propre destin... Je rugis, ma main saisit le col de Lewellyn, et le rejette vers la Princesse Bleue. (...)
Je sors, me laisse glisser jusqu'en bas pour rejoindre mon cheval qui piaffe d'impatience, prêt à repartir. Je remonte sur le cheval et observe l'horizon. Je ne l'ai pas tué. Je suis libre. Jeforgemon destin. Je lance un dernier regard vers la grotte et je vois Brume en sortir. Elle descend vers moi et s'approche. (...)